Christian Louboutin est fier d’annoncer l’ouverture de sa première boutique Belge. Située 21, Place du Grand Sablon, elle se niche au coeur du quartier des antiquaires et maîtres chocolatiers, dans le centre historique de la ville.
1. ce sont les chaussures les plus emblématiques qui soient. Celui qui se prétend indifférent à la fameuse semelle rouge est soit un menteur, soit souffre d’une insuffisance fashion grave. Mais, sachez que la semelle rouge n’est tout à fait la marque. D’ailleurs, en 2011, notre fashion mémoire a été marquée par l’usurpation honteuse et scandaleuse de YSL de cette même semelle. Un an et quelques jugements plus tard, l’affaire est classée par les tribunaux américains et reconnait que la semelle rouge de Louboutin était bel et bien un symbole emblématique de la chaussure. Alleluia #loubiforever
2. Si la fameuse semelle rouge est aujourd’hui le signe distinctif de ses escarpins, ce ne fut pas toujours le cas. Un an après sa première collection en Italie, il peint un de ses modèles, le modèle Pensée plus exactement, avec le vernis Chanel rouge de son assistante. et la magie opérera depuis.
3. Christian est un métis adorable et avec une aura incroyable. Il inspire tellement de bonté et de charisme que vous en avalerez votre langue – ou comme moi, direz connerie sur connerie. Il se laisse prendre facilement en photo sans surjouer – pas étonnant qu’autant de célébrités soient dans son cercle rapproché. Ave Christian.
4. une paire démarre à 495 euros pour les classiques, jusqu’à 2500 euros voire plus pour les modèles strassés, pailletés, etc. Le meilleur moyen de s’autoriser à s’en offrir, ce de ne surtout pas les considérer comme un achat de chaussures, mais comme un achat d’art ou de bijou.
5. les vendeuses de la boutique en France ont la réputation internationale d’être infectes, pimbêches, malpolies et pas serviables (rien que ça). à Bruxelles, fidèle à notre réputation d’accueil bienveillant, elles sont juste incroyables.
6. le premier modèle qu’une femme choisi est souvent un modèle classique, noir – pour l’amortir. De mon expérience, c’est une grossière erreur. Un escarpin Louboutin non seulement ne s’amortit pas – jamais, c’est même pêché de le dire, mais se démarque par son originalité et sa fantaisie. Juste, si tu croises celle qui met les escarpins bleu turquoise cloutés de 16 cm, fais-moi signe, elle mérite une tribune.
7. Oui, elles font mal aux pieds. Mais pas plus qu’une chaussure à talon de 10 -12 cm. Sauf que ce n’est pas une chaussure, c’est un bijou. #paslamemechose
8. La semelle rouge est évidemment super fragile. Pas parce qu’elle est rouge, mais parce que c’est du cuir. Comme elle est rouge, ça se voit d’autant plus. Prévoir de la patiner quelque peu avant de l’envoyer chez un cordonnier spécialisé qui possède des semelles rouges – ou mieux, la boutique te les envoie chez leur cordonnier attitré à Paris. Patience, on aura surement bientôt l’équivalent ici.
9. Christian crée les chaussures pour femmes mais pour plaire aux hommes. Le talon aiguille est emblématique, celui qui permet de rendre visible cette fameuse semelle rouge. Ce ne sont pas des chaussures de marathon, d’où l’inconfort – en même temps si le luxe cherchait à être pratique, ce serait la porte ouverte à toutes les fenêtres. Pour le confort, y’a les Nike.
10. toujours imité, jamais égalé : des Louboutin soldées, dégriffées, ça n’existe pas. Si tu en vois à 70% de réduction, ce sont forcément des fausses. Depuis que je suis en âge de développer cette loubi-fixation, j’ai du les voir une seule année soldées chez Neiman Marcus & Net-à-porter online.
« On se retourne sur une femme chaussée en Louboutin, c’est la dernière chose que l’on voit d’elle. » Christian Louboutin
La philosophie de Loubi juste en un quote.
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