CANNES LIONS : Mais où sont les Belges?

Je confirme, cette année c’est le choc pour les Belges! Pendant 10 ans, nous avons été un exemple publicitaire. Les plus grandes campagnes, les plus grands prix étaient souvent attribués à la Belgique. Mais cette année, c’est le coup dur, un peu comme une gueule de bois un lendemain de fête.

Nous devons constater que nous sommes cette année à côte de la plaque. Nos campagnes sont dépassées. Nous sommes en retard sur les réseaux sociaux et surtout nous ne sommes plus créatifs. Alors oui, c’est la crise et nos marques ne veulent pas prendre de risques. Elles pensent que la créativité prendra le dessus sur les ventes. Mais encore cette année d’autres pays ont démontré qu’une campagne créative peut justement avoir un résultat positif sur les ventes et surtout sur la marque! Les consommateurs veulent de vraies histoires et pas des comédiens qui sortent d’une production AB venus nous convaincre d’acheter un produit .

Mais alors, quels sont les pays qui nous ont volé nos fameux Lions (Lions = le prix publicitaire attribués aux festivals)? L’année passée j’aurais parié que les Scandinaves ou les Asiatiques allaient nous surprendre dans les prochaines années. Et bien non. L’Amérique du Sud a fait très fort. Des campagnes simples, sans effets spéciaux, mais très proches des consommateurs.

Aujourd’hui, il ne suffit plus qu’une marque dise les choses, elle doit aussi faire participer et impliquer ses consommateurs à travers toute sa communication. La marque doit montrer qu’elle est vraiment concernée et à l’écoute.

Voici 2 exemples qui mettent très bien en pratique ma constatation. La première nous viens du Pérou avec Coca-Cola.

La 2e campagne que je voudrais partager avec vous aujourd’hui nous vient d’Australie. La banque australo-néo-zélandaise ANZ réaffirme son positionnement pro-LGBT en présentant cette année les « GayTM’s » :

Alors je ne sais pas où sont nos publicitaires belges durant le festival, mais en tous cas, hier soir, ils étaient tous dans le même bar à Cannes pour fêter la victoire de nos Diables à défaut de pas pouvoir fêter leurs propre victoire.