Bien le bonjour,
Le Guardian d’abord rend compte d’une étude scientifique portant sur le kebab. Car le kebab tue (et pue parfois). Les chercheurs ont simplement analysé la chose. Et y ont trouvé une dose de graisse saturée équivalent à un verre plein d’huile de cuisson. 140 grammes. Mille calories. Et boum sous la ceinture! De quoi t’encrasser l’artère velu. Et t’expédier, à raison de deux kebabs hebdomadaires, dans les bras de la crise cardiaque en dix petites années. M’enfin!
On ne sait trop pourquoi, toutes ces nouvelles nous ont donné envie de cuisiner light. Dingue non?
Et ploutch, voilà une soupe de tomates au basilic.
Pour quatre petits bols fumants et odoriférants, réunissez une dizaine de tomates moyennement joufflues (de la cœur de bœuf, de la petite noire, de la potiron écarlate, de la russe…). Et bien mûres, ce qui, en cette saison, implique des tomates venues du sud de l’Europe. En Solex ou en stop.
Pelez, épépinez, détaillez en dés.
Faites suer un petit oignon haché au fond d’une sauteuse. Ajoutez neuf des dix tomates. Plus trois beaux brins de basilic. Faites compoter un tantinet. Puis mouillez avec cinq décis d’un bouillon de légumes bien corsé. Laissez réduire pépère un quart d’heure. Salez, sucrez. Virez le basilic. Et mixez. Vrouuuuuuum. Goûtez. Rectifiez. Puis servez, en ayant pris soin d’immerger dans les bols quelques dés de tomate crue et autres rondelles de ciboule fraîche. Ça se siffle avec de gros grissini artisannaux (un million de dollars le paquet en épicerie fine). Avec un chapeau sur la tête et un fouet à la main.
Tchou!