Reporter sans frontière
Matthew continue à mener sa vie dans la DMZ. Malgré son intégration plutôt avancée dans la communauté, Matt ne se fait pas aux vagues de crimes et différents attentats. En même temps, qui le pourrait ? Après un premier tome qui m'a laissé dubitatif, il est temps de donner une seconde chance à DMZ.
Matthew se doit d'honorer son devoir de journaliste. Mais par manque de scoops et de temps, ce dernier se fait rappeler à l'ordre par son patron. Défendant sa place avec ardeur, Matt obtient le droit de rester dans la DMZ et de continuer son travail. Cependant face au désert journalistique auquel il fait face, Matthew doit faire vite.
Et lorsque le chef de l'armée libre lui propose une interview, Matty fonce tête baissée. Pourtant lorsqu'une cagoule et des menottes lui sont passées de force, Matthew commence à s'inquiéter. Une fois la vue recouverte, notre héro se retrouve face à Viktor, ancien mentor présumé mort lors de l'arrivée dans la DMZ du jeune journaliste.
Une fois les revendications entendues, Matthew est relâché et extradé par l'armée Américaine. Avec un nouveau plan d'action, Matty pose à nouveau le pied en zone sensible pour retrouver Viktor. Cependant notre jeune héros n'est plus le reporter sans expérience et le gouvernement ne lui semble plus tout blanc. Est-il victime d'une machination ? N'est-il qu'un pion dans toute cette histoire ? Il est temps de répondre aux questions.
Le principal reproche que j'avais pour DMZ était sans aucun doute le problème de rythme.Tout allait trop vite. L'auteur m'a bien évidemment lu et a corrigé ses problèmes. Ici le rythme est plus lent et les actions se déroulent jour après jour. La lecture s'en retrouve plus confortable pour notre plus grand bonheur.
DMZ confirme ses qualités et s'en trouve des nouvelles. Malgré un thème qui, au premier abord, ne m'attirait pas, DMZ se révèle être très plaisant.
Critique réalisée avec l'édition:
DMZ #2: Le corps d'un journaliste,2012 chez UrbanComics