La nouvelle est arrivée ce matin: les quatre français emprisonnés à Punta Cana (deux pilotes, un personnel de bord et le passager), soutenus par le Syndicat National des Pilotes de Ligne (un appel au boycott de la liaison vers la République Dominicaine avait été lancé fin février) ont été libérés, sans caution, mais avec une obligation de se présenter régulièrement aux autorités dominicaines mardi soir.
Cette affaire est communément nommée Air Cocaine dans les médias, et pour raison:
ils avaient été arrêtés sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana, à l'est de la République Dominicaine, le 20 mars 2013, suite à un contrôle de leur avion privé par les autorités dominicaines, avant leur départ pour la France.
L'avion, propriété d'Alain Afflelou (le lunetier), mais affrêté par une société de location (donc le célèbre entrepreneur n'est en rien mélé à l'affaire), était rempli de cocaine (700 kilos).
Dès le début de l'affaire, les pilotes se sont déclarés innocents, justifiant que s'agissant d'un vol privé, ils n'ont pas obligation de vérifier les marchandises transportées, contrairement à un pilote de ligne commerciale (Air France, Corsair, XL par exemple), qui doit savoir ce qu'il transporte, en tant que responsable de la sécurité des passagers qu'il transporte.
Les quatre compratriotes furent dès lors enfermés en République Dominicaine, vous avez surement du en entendre parler dans les journaux, à la télé.
Selon les rumeurs, ces deux pilotes, employés d'une compagnie offrant des vols privés partout dans le monde seraient accusés de se dédier au transport de narcotrafficants.
Les pilotes sont remis en libertés, mais pas libérés de soupçons. Leur remise en liberté a été dictée vu qu'il y a suffisament de charge à leur encontre et que le temps de détention provisoire a été suffisant.
Maintenant, reste à attendre le verdict définitif.