Editeur: Condor Entertainment
Date de sortie: 18 juin 2014
Prix conseillé: 29.99 euros
Disponible en BR à 39.99 euros (non testé ici)
Avec Michael Jay White, James Marsters, John Rhys-Davies, Katsuni, Frederique Bel, Dominique Pinon, Scott Adkins, Michael Biehn, Jimmy Jean-Louis, …
Présentation:
Le dernier fragment d’une planète réduite en poussière par la folie destructrice de ses habitants, est condamné à errer dans l’univers pour l’éternité. Désormais il apporte souffrance et tromperie à ceux qui croisent son chemin. Ce messager s’appelle : le Métal Hurlant.
Nouvelle saison et nouvelles aventures pour cette anthologie de SF française réussie, avec un casting toujours aussi impressionant et une maitrise vraiment sympathique des scénarios.
Esthétique générale du coffret:
Packaging:
La saison et ces bonus se répartissent sur 3 disques glissés dans des slims regroupé dans un coffret cartonné. De superbes montages photos illustrent l’avant du coffret, représentant bien le coté apocalyptique, futuriste et spacial de la série. Un superbe montage avec les différents invités de la saison nous attend à l’arrière, un montage rappelant quelque peu l’affiche cinéma de la guerre des étoiles.
Les jaquettes des slims sont moins travaillées puisqu’on retrouve simplement le logo de la série sur un fond noir métalique à l’avant et un fond étoilé avec le contenu du disque à l’arrière. Un contenu très détaillé, avec le timing des bonus et les résumés des épisodes. La sériegraphie des disques s’inscrit dans la continuité des jaquettes et se contente du titre de la série, et des différents logos habituels (éditeur, producteurs, dts, dolby,…).
Globalement, c’est un packaging à la fois efficace et très réussi visuellement.
Menus:
On retrouve le même menu à chaque disque avec une sorte d’écran de contrôle de navette et des bruitages bip bip. Même si une animation existe en arrière plan, cela fait assez vide. Le titre qui claque nous amène vers les sous menus.
On notera un choix étrange de l’éditeur d’avoir regroupé tous les bonus sur le troisième disque alors que chaque bonus correspond à un épisode. Il aurait était plus intéressant de répartir différemment le contenu des disques, et proposer deux épisodes par disque avec les bonus correspondant. Cela aurait permis d’enchainer plus facilement épisode puis bonus making of correspondant et/ou motion comic.
Autre particularité, le choix de l’audio influe sur la piste vidéo puisque le choix de la version française propose tous les crédits en vf dans l’image alors que la vost propose ces mêmes crédits en anglais dans l’image. Du coup, l’audio et la vidéo étant liées, le changement de piste audio à la volée en cours d’épisode est impossible.
Technique:
Audio:
Langues: Anglais et français Dolby Digital 5.1
Sous titres: français imposés sur l’audio anglais.
Comme dit plus haut, on ne peut pas choisir à la volée sa piste audio et on ne peut pas désactiver les sous titres sur le piste anglaise (à moins d’une manipulation sur un lecteur dvd d’ordinateur). Mais heureusement, les deux pistes audio sont d’une qualité technique excellente, toutes deux de même niveau, y compris sur l’ambiance de fond pour trois épisodes qui ont été tourné en anglais et en français. On apprécie aussi l’effort de l’adaptation française d’avoir repris les comédiens de doublage les plus connus sur les acteurs en question (James Marsters a sa voix française de Buffy contre les vampires, John Rhys-Davies a sa voix française de Sliders). Bref, dans les deux cas, on a droit à de très bonnes versions et les deux sont à écouter tant c’est marrant de voir des américains et anglais ramer à sortir leur texte en français et inversement (certains comédiens sont d’ailleurs redoublés)
Images:
Format 16/9e (1:78:1)
Une très belle image nous est proposée, avec un parfait réglage des contrastes et de la luminosité, respectant bien l’intention sombre du réalisateur sans pour autant que l’image soit difficilement compréhensible. Ce phénomène est également possible grâce à l’absence de grain et une superbe compression vidéo n’entrainant aucune saccade lors des scènes d’action même sur le premier disque fort rempli. De plus gros éditeurs, Warner par exemple, devraient faire un stage de formation chez Condor pour la compression vidéo.
Bonus:
Making of de 5 des 6 épisodes – DVD 3 (7 à 15 minutes par making of):
Ces making of sont en fait une caméra qui se ballade sur le tournage des épisodes. On assiste ainsi à pleins de détails de préparation des scènes, des explications de placement du réalisateur aux comédiens, aux répétitions des combats ou encore des préparatifs maquillage. Ces scènes sont coupés par le réalisateur qui nous explique face caméra certains détails comme le but du dernier épisode de la saison ou les particularités à tourner des scènes en anglais et en français ou encore sa préférence pour de vrais décors plutôt que des fonds ainsi que les limites déco dûes au budget et au timing serré de tournage. On a aussi droit, mais plus rarement, à d’autres intervenants de l’équipe technique comme l’assistant réalisateur ou le chorégraphe des combats. Et on a droit aux interventions également des acteurs. Sauf que là, il y a un gros problème puisque ceux-ci s’expriment en anglais et que ce n’est pas sous titré.
C’est globalement intéressant, on apprend pleins de choses utiles et on sent la bonne humeur de l’équipe et la passion du réalisateur pour Metal Hurlant.
Motion Comics – DVD 3 – environ 3’30 par épisode
On retrouve là des cases des BD d’origine des épisodes, sommairement animées et avec une bande sonore faite de bruitages et d’un narrateur ainsi que des comédiens « jouant » les textes des bulles. Intéressant, surtout pour profiter de l’art graphique des dessinateurs et pour voir les choix d’adaptation fait par le réalisateur de la série. Mais personnellement, je ne suis pas du tout fan des motion comics.
Note globale de ce DVD : 9.5/10
C’est la quasi perfection que ce coffret DVD. On peut chipoter sur la répartition des disques, mais c’est finalement sans grande importance. Par contre, quelle erreur d’avoir oublié de sous titrer les interventions e nanglais dans les making ofs. C’est la seule faute de ce coffret qui est parfait sur tout le reste.