Aujourd’hui, l’addiction aux Smartphones est au centre des débats notamment en Asie, comme à Singapour par exemple où on recense 5.4 millions d’utilisateurs de Smartphones pour 5.3 millions d’habitants. Pour les psychiatres, pour le moment, la dépendance aux Smartphones n’est pas considérée comme une maladie mentale. Cependant, outre le fait que les usagers soient exposés aux ondes, une autre problématique réside, la dépendance, notamment chez les jeunes, qui sont de plus en plus accros à leurs Smartphones.
Selon le DSM-5 (Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux), l’addiction aux terminaux capable de se connecter sur internet n’a pas encore été mentionnée du fait que des recherches n’ont pas encore été effectuées sur le sujet. Par ailleurs, les autres addictions sans substances hormis les jeux d’argent (jeux de hasard) ne sont pas à l’origine de dépendances comme le shopping, les jeux vidéo, internet contrairement à la drogue, les cigarettes ou l’alcool. Néanmoins, des recherches ont montré que les jeunes passent beaucoup de temps sur leurs Smartphones. Les sceptiques diront certainement que ces recherches ne serviraient pas à grand-chose, car c’est un fait actuellement. Pourtant, il est préoccupant de voir que les jeunes sont devenus de plus en plus dépendants de leurs Smartphones, jour et nuit, ils ne peuvent pas s’en séparer.
Comportements à adopter
Pour prévenir cette dépendance chez les adolescents, des mesures s’imposent, par exemple, l’interdiction d’utiliser son Smartphone durant les heures de repas où à l’heure du coucher. Autre conseil, il faut également montrer le bon exemple à ses enfants, il faut limiter l’utilisation de son ordinateur portable, tablette ou mobile devant ses enfants surtout à la maison, dans la mesure où vous donnez le mauvais exemple. Outre la dépendance aux Smartphones, il ne faut pas oublier l’aspect « santé » causé par l’émanation d’ondes venant de ces appareils. Selon une étude effectuée par des épidémiologistes français, ces derniers ont étudié un échantillon de 447 personnes souffrant de tumeur cérébrale maligne ou bénigne. Leur recherche a présenté qu’il existe une relation statique entre un usage accru du portable (plus de 30 minutes par jour) et le développement d’une tumeur cérébrale. Une étude réalisée en 2010 sous le nom d’Interphone a dévoilé pourtant qu’il n’existait aucun lien entre l’usage fréquent du téléphone portable. Par la suite, de nombreuses études ont également évoqué la non-dangerosité des portables. Ces études sont pourtant jugées peu crédibles du fait qu’elles ont été financées par les opérateurs mobiles.