Cela n’aura échappé à personne, pas même à moi qui pourtant fait tout pour en être préservé, mais ça y est, l’événement planétaire tant attendu par des millions de gens est maintenant bien commencé.
Le football nous vomis à la gueule ses flots de supporters peinturlurés, ses commentateurs vendus, ses pseudo journalistes hypocrites et ses footballeurs footballeurs.
Et moi, comme tous les 4 ans, je me retrouve seul à me battre contre un monde acquis à la cause du ballon rond.
Je me sens obligé de citer Desproges qui a parfaitement écrit ce que je pense du football :
« Le football. Quel sport est plus laid, plus balourd et moins gracieux que le football? Quelle harmonie, quelle élégance l’esthète de base pourrait-il bien découvrir dans les trottinements patauds de vingt-deux handicapés velus qui poussent des balles comme on pousse un étron, en ahanant des râles vulgaires de boeufs éteints. »
Je n’aime ni le foot, ni les footeux, ni les supporters qui en l’espace d’un match peuvent passer de gens sympathiques, voir amicaux en de vulgaires brailleurs, agressifs, voir violent et souvent imbibés.
Et ce qui me dépasse encore plus c’est que la non footbalitude soit synonyme d’anormalité.
Encore un ciment social qui me laisse de marbre.
J’ai bien le droit de ne pas aimer le foot, et de ne pas l’aimer non plus (voir encore moins) pendant la coupe du monde.
Je n’ai jamais aimé le foot, je n’ai jamais su y jouer, je n’ai jamais regardé de match de foot à la télé.
Si je ne veux pas voir un match, « pas même ceux de l’équipe de France » je fais ce que je veux.
Cela ne fait de moi un être antisocial, ni même anormal.
Et en entreprise j’ai l’impression que c’est encore exacerbé !
Comme tous les 4 ans, et bien que ce ne soient jamais les même personnes, mes collègues ont encore mis en place un système de paris sportif pour chaque match.
Je n’ai pas compris le système mis en place, et je m’en cogne, mais dans le principe à la fin il y en a un qui va gagner.
« Et toi, pourquoi tu paries pas, c’est pour la coupe du monde, c’est sympa, t’as vu le match d’hier soir, enculé d’arbitre, … »
Bref, le contexte est exposé, et je vous préviens tout de suite, ce sera le seul post qui parlera de la coupe du monde, Ma vie au boulot étant un blog garantie 100% sans foot.
Mais comme je suis là aussi pour vous donner des conseils pour mieux vivre votre vie au travail, je me devais d’aider aujourd’hui les gens qui comme moi sont anti foot.
Comment éviter que vos collègues footeux dans l’âme vous cassent les roubignoles avec leur match de ballon rond de la veille.
Il y a plusieurs stratégies, en voici quelques unes.
- La vulgaire
- La cassante
- La violente
- L’associabilisation
Un peu de vulgarité n’a jamais fait de mal pour imposer son point de vue.
En insultant vos collègues footeux qui s’approcheraient trop près de vous, vous créez ainsi une sorte de bulle infranchissable qui devrait vous permettre de passer la coupe du monde dans une relative tranquillité, en tout cas au boulot.
« T’as pas vu le match hier soir »
« Non je couchais avec ta femme/soeur/mère »
C’est méchant, c’est gratuit, mais le message est clair.
Une bonne claque dans la gueule du premier qui vous parle de foot, il n’y a que ça de vrai.
Par contre je ne vous cache pas que les rapports conviviaux que vous pouviez avoir avec vos collègues risquent d’avoir du plomb dans l’aile.
Mais après tout, on ne va pas au travail pour se faire des amis…
Passez vos journées casque sur les oreilles, musique à fond, jouez l’associal.
Pas de pause café, pas de cantine, pas de discussion avec vos collègues.
Vous verrez d’ailleurs que cette méthode à un autre avantage, sans perturbations extérieurs, on bosse nettement mieux !
Si vous avez d’autres techniques, hésitez pas à partager, c’est pour le bien de tous !!