A la veille de nouveaux mouvements de grève pour défendre les retraites à venir, les questions liées au service minimum dans la fonction publique se multiplient.
Il est évident que les mouvements de grève perturbent nos habitudes. Mais telle est bien la vocation de ces luttes émérites pour la défense de certains droits, et plus précisément la défense de la liberté d'expression et d'action dans un pays démocratique comme la France.
Il ne peut pas être sain d'empêcher les citoyens d'exprimer leur opinion dans un système où ceux-ci n'ont pas toujours la maîtrise absolue de leur devenir.
Il appartient au gouvernement, aux syndicats, aux entreprises, aux médias et à chaque citoyen de se saisir de la mise en valeur du dialogue nécessaire pour toute avancée sociale légitime.