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DIABÈTE de type 1: Ils parviennent à l'inverser sur la souris – ADA

Publié le 18 juin 2014 par Santelog @santelog

DIABÈTE de type 1: Ils parviennent à l'inverser sur la souris – ADAEn ciblant une voie moléculaire voie moléculaire TLR4 chez la souris –une voie qui existe aussi chez l’Homme- ces chercheurs de l’Université de Cincinnati ont réussi à inverser le diabète de type 1 chez l’animal. Leurs résultats, présentés à la 74ème Réunion scientifique de l’American Diabetes Association (ADA) à San Francisco, sont considérés comme prometteurs pour traiter la maladie chez l’Homme.

Le diabète de type 1 est majoritairement diagnostiqué chez les enfants et les jeunes adultes et est responsable d’environ 5% des cas de diabète, selon l’ADA. Dans le diabète de type 1, le corps ne produit pas suffisamment d’insuline et sans insuline, les niveaux de glucose augmentent. Le mécanisme en cause ? Une auto-immunité qui entraîne les cellules T à attaquer les cellules bêta productrices d’insuline. S’il est donc possible de contrôler le diabète de type 1 par insulinothérapie, il n’existe aujourd’hui aucun traitement définitif. Enfin, l’incidence du diabète de type 1 est en augmentation. Les chercheurs évoquent une sous-stimulation des systèmes immunitaires innés qui favorisent cette auto-immunité chez les enfants et les adolescents.

Cibler le système immunitaire inné : L’équipe dirigée par le Dr William Ridgway est partie du constat que des souris diabétiques non obèses présentent des défauts innés du système immunitaire : Les chercheurs expliquent que le système immunitaire repose sur 2 «  bras  », le système immunitaire adaptatif et le système immunitaire inné. Les lymphocytes T et les cellules bêta font partie du système immunitaire adaptatif et répondent à de nombreux antigènes différents. Le système inné a tendance lui à avoir une réponse stéréotypée. C’est ce bras que l’équipe a choisi de cibler, en visant un récepteur, TLR4 qui se trouve principalement sur les cellules immunitaires innées, comme les cellules dendritiques.

Le rôle protecteur du récepteur TLR4 dans la prévention du diabète de type 1 avait déjà été démontré. Les chercheurs ont donc eu recours à un anticorps monoclonal agoniste, UT18, pour stimuler l’activité de TLR4 et inverser le développement du diabète chez des souris non-obèses modèles de diabète de type 1. L’expérience aboutit à un taux élevé de réussite chez les souris ayant déjà développé les symptômes du diabète, grâce à la préservation, avec ce traitement, des cellules bêta pancréatiques endocrines qui produisent l’insuline.

La clé de l’inversion du diabète de type 1, ici chez la souris, est l’administration du traitement dans une fenêtre d’intervention très courte. Un délai qui serait plus long chez l’homme, mais à respecter impérativement sous peine d’échec. Un espoir, car la même voie moléculaire TLR4 fonctionne chez l’homme de manière globalement similaire.

En conclusion, une nouvelle voie thérapeutique prometteuse, d’autant qu’un agent agoniste anti-TLR4 est déjà approuvé par l’Agence américaine FDA, concluent les auteurs.

Source: ADA Reversal of type 1 diabetes in mice may eventually help humans

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