Ce n'est parce que c'est la coupe du monde- que les français ont admirablement commencé, ca nous change de 2002 et 2010- que les distributeurs ciné n'ont pas soigné leurs sorties de la semaine, avec notamment au programme deux cinéastes particulièrement reconnus et experimentés, j'ai nommé Clint Eastwood et Robert Guédigian, ainsi qu'une star particulièrement charismatique, Monsieur Viggo Mortensen en personne :
1. Au fil d'Ariane :
Le pitch : C’est le jour de son anniversaire et Ariane est plus seule que jamais dans sa jolie maison. Les bougies sont allumées sur le gâteau. Mais les invités se sont excusés… Ils ne viendront pas. Alors elle prend sa jolie voiture et quitte sa jolie banlieue pour se perdre dans la grande ville….
Pourquoi je veux y aller :
- parce que j'ai une tendresse toute particulière pour le cinéma de Robert Guédiguian , dont le meilleur à mes yeux coencïde avec mes années d'étudiant cinéphiles, notamment Mariejo et ses deux amours, "Marius & Jeannette", "La ville est tranquille" ou encore "à la vie à la mort"
- parce que chacun de ses nouveaux films à l'affiche restent pour moi des incontournables, même si ces derniers m'ont souvent un peu déçu.
- parce que ce nouveau film est revendiqué par le cinéaste marseillais une fantaisie, une ode légère sa fidèle « muse », Ariane Ascaride, et à ses amis de trente ans, Jacques Boudet, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, qui avec lui constituaient déjà le « club des cinq » de Marius et Jeannette (1997).
AU FIL D'ARIANE - Bande Annonce
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2. Jersey boys
Le pitch :
Quatre garçons du New Jersey, issus d'un milieu modeste, montent le groupe "The Four Seasons" qui deviendra mythique dans les années 60. Leurs épreuves et leurs triomphes sont ponctués par les tubes emblématiques de toute une génération qui sont repris aujourd'hui par les fans de la comédie musicale…
Pourquoi je veux y aller :
Parce que même si ses derniers films furent dans l'ensemble assez décevant, un film de Clint Eastwood, réalisateur de mystic River, sous la route de Madison Million Dollar Baby ou encore d'Impitoyable, ne peut décemment pas se louper;
- parce qu' à 83 ans le réalisateur d'Invictus surprend une nouvelle fois en adaptant une comédie musicale issue de Broadway:
- parce ce biopic musical qui raconte les débuts d'un groupe de légende qui devint une référence de la musique pop: The Four Seasons. Fondée par Frankie Valli avec trois garçons du New Jersey, cette formation musicale prendra contre toute attente un essor inouï dans les années 1960, pourrait bien ,sous la caméra du grand Clint être moins prévisible que sur le papier.
THE TWO FACES OF JANUARY - Bande-annonce VO
Le pitch :
1962. Un couple de touristes américains très élégants, le charismatique Chester MacFarland et sa jeune épouse Colette, arrive à Athènes. À l'Acropole, ils rencontrent Rydal, jeune guide américain parlant grec, arnaqueur de touristes à l'occasion. Séduit par la beauté de Colette et impressionné par la fortune de Chester, Rydal accepte sans hésiter leur invitation à dîner. Les McFarland se révèlent moins lisses qu'il n'y paraît : le luxe et leur raffinement cachent bien mal leur part d'ombre.
Pouruoi je veux y aller :
- parce le scénariste d’origine iranienne Hossein Amini est un grand scénariste ( Drive c'est lui) et spécialiste de l’adaptation littéraire (on lui doit celle de Jude d’après Thomas Hardy en 1995 ou encore Les ailes de la colombe d’après Henry James en 1997)
- parce que les adaptations de romans de de Patricia Highsmith "The Two Faces Of January", pour un film au titre éponyme, donnent souvent lieu à des thrillers interessants .
- parce que le casting, glamour à souhait et l'ambiance dépaysante du film laisse supposer un thriller romantique et élégant,bref idéal pour la saison.
THE TWO FACES OF JANUARY Bande Annonce
Et en plus de ces trois sorties de films nouveaux, les immenses réalisateurs sont à l'affiche de deux très belles reprises- surtout dans les cinéma parisiens bien sur- que sont "Mean Streets", un des premiers chefs d'oeuvre de Martin Scrosese, et "Sans toi ni loi" d'Agnès Varda qui a révélé l'immense Sandrine Bonnaire. Des institutions du cinéma mondial qui tombent à point nommé, à la veille de la présentation du programme du prochain Festival Lumière, pas vrai?