Promesse tenue
A la fin du XVIIIème siècle, la guerre de sécession prend fin de manière abrupte, permettant la formation des Sept Nations d'Amérique chacune est dirigée par un leader. Ces dernières, étant censées maintenir la paix, servent le message. Une entité obscure annonçant comment provoquer la fin du monde.
Ajoutons à cela la résurrection de trois des quatre cavaliers de l'apocalypse sur Terre à la recherche de leur quatrième frère pour rendre l'univers carrément exaltant. Et si la couverture laisse apparaître un univers très Western au premier regard, cela serait une grosse erreur.
Malgré un héros pouvant rendre Clint Eastwood jaloux, les personnages prennent place dans un univers Cyberpunk. Faîtes place aux cow-boys sur des quadripodes mécaniques, des décors envoûtants et des armes plus futuriste les unes que les autres.
Attardons nous aussi un instant sur notre héros ô combien charismatique. Quatrième cavalier de l'Apocalypse, il part à la recherche de ceux qui l'ont piégé par le passé. Les opinions de Mort, car tel est son nom, divergent de celles de Guerre, Famine ou Colère et ces derniers font tout pour l’éliminer avec l'aide des Sept Nations d'Amérique.
Nos protagonistes évoluent donc à travers les différentes nations mettant en place un jeu du chat et la souris ô combien délectable.
Un univers moitié cyberpunk, moitié Far-west, des entités démoniaques et une richesse scénaristique qui crève les yeux. Que dire de plus sur East of West ?
Ah oui ! Les dessins sont sublimes et le travail apporté au couleur est tout simplement divin. Des pastels aux couleurs plus criardes, l’illustrateur utilise aussi différents niveaux de dessin pour soutenir l’action.
Vous l'aurez compris, je pourrais vous parler d'East of West pendant des heures -en radotant certainement- mais toutes les qualités citées sont bien là. Difficile de ne pas conseiller cette aventure tant elle s'annonce passionnante.