Toc, Toc
Après le décès tragique de leur père, les enfants Locke partent vivre à Keyhouse. La maison familiale où ont grandi le défunt Rindell et son frère Duncan, habitant actuel de la demeure. Après avoir déballé les cartons, chaque membre de la famille surmonte le deuil à sa propre façon : l’isolement, l’alcoolisme ou le déni.
Le dernier est décerné au benjamin de la famille : Bode. Accumulant les histoires abracadabrantesques,son entourage attribue cela à des souvenirs partagés avec son défunt père jumelés à la réalité.
Une bien grande erreur car Locke & Key commence ici.
Se baladant dans sa nouvelle demeure, Bode pose ses yeux sur une clef noire et décide de l’utiliser sur la première porte venue. Une fois le pas franchi, le petit dernier se retrouve projeté dans les airs regardant son corps inanimé ; le voilà devenu fantôme.
Une fois son corps récupéré, nul n’accorde d’importance aux élucubrations du petit dernier et Bode retourne jouer tranquillement dans son coin jusqu’à ce qu’une voix l’appelle. En face du puits, le jeune fils fait la connaissance d’une créature possédant le physique d’une jeune femme : Dodge. Cette dernière lui dévoile les secrets de la Keyhouse et sollicite l’aide de son interlocuteur pour sortir du puits dont elle est prisonnière.
L’auteur axe son premier tome autour de Bode mais le reste de la famille n’est pas en reste. Les différentes réactions face au deuil, l’accommodation à leur nouvelle vie ou, encore, leurs peurs lorsqu’ils apprennent que l’assassin de leur père s’est échappé sont parfaitement mis en scène. Chaque personnage se retrouve à la foi touchant et incroyablement humain.
Locke & Key fait froid dans le dos et, chez certains, inspirera même la peur. Le scénario fantastique happe le lecteur et ne le lâche jamais. Entre le tueur, Dodge ou la clef magique impossible de ne pas succomber.
Critique réalisée avec l'édition:
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