Sans prise de tête
Dodge a honoré sa promesse. Après avoir été libéré par Bode, il se débarrasse de Sam et sauve la famille Locke. Pas le temps de dire ouf, la créature s’enfuit et emporte avec elle trois clefs : Le passe-partout s’utilisant comme portail de téléportation, la clef fantôme déjà présentée dans le premier tome et la clef de genre, lui permettant de changer de sexe au gré de ses envies.
S’étant déjà présenté sous sa forme féminine, Dodge devient Zack et trouve refuge chez une ancienne connaissance, professeur au lycée .
Souhaitant se rapprocher des jeunes Locke pour trouver une clef encore inconnue, Zack retourne s’assoir sur les bancs de l’école. Seul problème, les professeurs encore présents se rappellent de lui à une époque plus ancienne. Ayant peur de se faire démasquer, Zack se met en quête d’éliminer toutes traces de son ancienne existence. Moment ô combien opportun pour apprendre l’existence d’une nouvelle clef ; la clef de tête.
Permettant d’ouvrir son propre crâne pour y placer ou retirer des informations, Zack se met en quête de la récupérer à la famille Locke. Un rythme un peu plus lent que le précédent tome, des situations qui peuvent paraître semblables, mais il n’en n’est rien. Un volume quasiment axé sur la créature du puits permet de faire naître une peur palpable via ses différentes apparitions.
En bonus les back-stories des différents personnages s’étoffent et les thèmes abordés se révèlent durs mais intéressants. Avec une dernière page qui vous fera lâcher un "Bordel, il est fort !" et un premier tome déjà en coup de cœur il n’y a rien à ajouter.
Allez chipotons un peu, une atmosphère plus lourde pour la suite serait la bienvenue mais bon, il faut bien respirer de temps en temps.
Critique réalisée avec l'édition:
Locke & key #2:Casse-tête,2011 chez Milady