Spider-man: Vocation

Une araignée sur le plancher

Allez, une fois de plus un récit que je lis comme "incontournable" ou "parfait" sur les divers forums mettant en scène mon araignée favorite. Alors qui a-t-on cette fois ? Le Rhino, le Bouffon ou Venom ? Et bien non. Rien de tout ça ! De nouveaux protagonistes avec un nouveau méchant ce n’est pas souvent, mais c’est maintenant.

Mary Jane vient de quitter Peter après avoir subi les affres de l’araignée. Perdu, Peter cherche à se défouler et part en vadrouille. C’est à ce moment-là qu’il rencontre Ezekiel. Homme d’une cinquante d’années disposant des mêmes capacités arachnéennes et connaissant l’identité secrète de Spider-man. Après de rapides présentations, Ezekiel remet en question l’origine même des pouvoirs de Peter et disparaît.

Après une courte période d’interrogation, notre homme mystère revient vers Peter pour approfondir ce qui sera le sujet principal du tome : Les animaux totémiques. Que cela soit Spider-man ou la majorité de ses adversaires, chacun fait référence à un animal. Et comme tous les animaux, chacun a son prédateur. Notre nouvel arrivant grisonnant prévient Peter que Morlun arrive pour le tuer.

Ce dernier vit depuis plusieurs siècles en se nourrissant des pouvoirs totémiques dissimulés chez les êtres fantastiques. Peter ayant choisi de s’écrire "araignée" en plein milieu du front, il devient donc le cible n°1 de Morlun.
Et pour la première fois depuis bien longtemps, Peter devient réellement une araignée face à son adversaire. Il se cache, s’enfuit et se sent d’une impuissance effrayante. Morlun est le journal que l’on a tous brandi une fois.

Malgré cette métaphore plus que douteuse, le récit est d’une grande qualité. Une narration fluide, un scénario profond et des affrontements spectaculaires. Il ne manque pas grand-chose pour confirmer les dires d’Internet. Cependant certaines ficelles sont trop grosses pour qualifier le tome de parfait.

Critique réalisée avec l'édition:
Marvel Comics, la collection de référence #24, Spider-man Vocation,2014 chez Hachette