Le 30 mai 2014
Synopsis :
1850. Ruby et son mari James les descendants des premiers pionniers venus conquérir l Australie doivent eux aussi braver les dangers pour faire leur cette terre âpre.
Afin d assurer leur fortune, James est tenté par la ruée vers l or. Il entraîne Ruby dans cette vie aventureuse. Mais bientôt, la jeune femme découvre qu elle doit s allier avec Kumali, une Aborigène, et apprendre à s adapter pour survivre dans ce milieu hostile.
Pendant ce temps, de nouveaux arrivants débarquent sur les rives australiennes, dont un Tahitien au mystérieux passé, une maîtresse d école jeune et naïve… Aucun ne sait que désormais leurs destins seront liés à jamais.
Des fortunes se font. Mais l expansion rapide n est pas sans créer rivalités, jalousies et tensions sociales. Avec cependant pour conséquence positive la naissance d un sentiment national.
Dans le dernier volet de sa trilogie, Tamara McKinley nous donne à voir la naissance d une nation.
Les premières lignes :
Nell Penhalligan soutenait le regard de sa petite-fille, tâchant tant bien que mal de conserver une expression féroce. Runy était une enfant délicieuse, à qui le prénom allait bien : ses cheveux d’un roux flamboyant alliés à un tempérament de feu. Curieuse et autoritaire, comme sa mère Amy avait pu l’être à son âge, il était difficile de s’empêcher de sourire quand elle vous considérait de son regard attentif.
Mon avis :
Tamara McKinley fait parti de mes auteurs fétiches. J’adore ses grandes sagas familiales et historiques à travers l’Australie. L’or du bout du monde ne fait pas exception. Il s’agit ici du troisième tome de la saga Oceana, après La Terre du bout du monde, et Les Pionniers du bout du monde. J’avoue que je n’ai pas lu les deux opus précédents, mais ça ne pose pas de problème puisqu’ils peuvent se lire indépendamment.
Pour ceux qui ont lu Les Pionniers du bout du monde, l’action se situe ici une quarantaine d’années plus tard. L’auteure nous rappelle plus ou moins, les faits qui se sont déroulés les années précédentes.
Nous suivons de nombreux personnages, et j’avoue qu’au premier abord cela peut paraître compliqué. Ces derniers n’ont pas vraiment de liens entres-eux. En effet, quel peut-être le lien, entre un pionnier entraînant sa femme dans la ruée vers l’or, un colon anglais fraîchement débarqué, une jeune institutrice, et un marin tahitien. Mais au fur et à mesure de nos lectures les différents histoires vont finir par se mêler habillement, et des liens vont se tisser. Les personnages sont bien travaillés et caractérisés, ce qui permet au lecteur de s’y attacher.
En trame de fond, nous pouvons suivre comme pour les autres livres de l’auteure, un morceau de l’histoire de l’Australie, et en particulier la ruée vers l’or. J’ai vraiment apprécié le côté historique de "L’or du bout du monde", et je pense que c’est ce qui me plait le plus dans les romans de Tamara McKinley. L’Australie est encore un territoire sauvage à cette époque, et les dangers, en particulier pour les pionniers se ruant vers l’or, sont très nombreux. Ça donne un petit côté aventureux que j’apprécie vraiment. L’auteure a l’art de nous faire voyager à travers le temps, mais surtout à travers les paysages sauvages et magnifiques de l’Australie.
J’ai reconnu dès les premières lignes de ce livre, l’écriture fluide et dynamique de Tamara McKinley. L’ensemble de ce roman se lit assez vite, malgré ses 450 pages, c’est addictif, un vrai pages-turner. J’avais à tout prix envie de savoir ce qui allait se passer ensuite. Seul le début est un peu plus long à se mettre en place, le temps de découvrir les différents personnages.
Une chose est certaine, maintenant que j’ai découvert ce troisième tome, je suis bien évidement très impatiente de découvrir les deux autres livres de la saga. L’été arrive, je pense m’y plonger durant mes congés.
Je remercie les Editions L’Archipel pour leur confiance, cette lecture fut un régal.
Ce roman est disponible dans votre librairie depuis le 7 mai 2014.