J'ai donc récemment lu Le liseur du 6h 27 de Jean-Paul Didierlaurent que j'avais découvert dans La Grande Librairie de François Busnel sur France 5.
C'est l'histoire de Guylain Vignolles dont la contrepèterie enfantine des cours d'école Vilain Guignol demeure un post-it permanent collé sur son front. L'auteur donne aussi quelques prénoms qui font les meilleures "vannes"... notamment la super blague Aude Javel. Pas facile de s'appeler Aude quand tu es à l'école: Cologne, Toilette, Javel, et tous les dérivés possibles imaginables y passent!
Il travaille pour une entreprise qui détruit les livres. Il tente chaque jour de récupérer certains feuillets qu'il s'amuse à lire dans le métro.
C'est un roman à plusieurs entrées:
Les anecdotes se suivent sans jamais se ressembler. Il n'y a jamais de liens entre les histoires. Au début, c'est déconcertant; au fur et à mesure, on comprend que c'est à l'image de la vie: il y a rarement de liens entre nos différentes aventures routinières et quotidiennes.Guylain se trouve au coeur d'histoires différentes, avec des groupes de personnes différents...Première bulle: La relation qu'il entretient avec son meilleur ami qui s'est fait broyer les deux jambes par le monstre-destructeur de livres.
Deux petites vieilles dames qui sont le premier public de Guylain Vignolles dans le métro.
Elles prennent le métro de 6h27 juste pour le moment de lecture et d''évasion que leur offre le jeune homme. Les deux groupies vont donc demander à Guylain dont elles n'auront cesse d'écorcher le nom/le prénom, de venir leur faire la lecture. Il accepte sans savoir qu'il va en fait faire ses lectures dans une maison de retraite.