Slovar a toujours clairement indiqué son hostilité à l'actuel construction européenne et à ses orientations sociales et économiques.
Si nous avons été dans les premiers à manifester aux côtés de tous ceux qui réclamaient un nouveau référendum, nous avons bien été obligés de constater le déni de démocratie imposé par le Président de la République qui savait parfaitement que les français refuseraient majoritairement le traité de Lisbonne.
Tous les pays membres de l'union à l'exception d'un (Irlande) se sont vu imposer une ratification parlementaire privant les citoyens de leur expression sur un sujet dont ils sont les seuls à pouvoir donner leur avis.
Au delà des congratulations entre chefs de l'Etat et de gouvernement auxquellles nous avons pu assister ainsi que le bonheur affiché par la commission européenne, il reste une marche à franchir pour le traité de Lisbonne s'impose à tous les européens : La ratification par référendum des irlandais. En effet, l'Irlande de par sa constitution doit soumemttre à référendum l'adoption d u traité.
Or que lit-on ces derniers jours :
Une étude récente montre que 38 % des électeurs irlandais soutiennent le "oui", 28 % sont en faveur du "non" et 34 % se déclarent indécis. Cette enquête d'opinion, réalisée début mai par l'institut Red C, a été publiée le 11 mai par le Sunday Business Post.
La campagne est semble t-il intense et les déplacements de chefs d'Etat et de gouvernement ne paraissent pas avoir eu d'impact sur les électeurs irlandais.
Dans la mesure ou "Tout est possible", il y a lieu de penser que notre Président qualifié de sauveur de l'Europe ne démarre la présidence de l'Union avec un très gros problème !!!
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