Si le premier tome de cette saga revenait sur la création de la Justice League et montrait une équipe composée de Superman, Aquaman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash, Cyborg et Batman, au sommet de sa popularité, notamment grâce au livre écrit par David Graves : « La Ligue de Justice : Des Dieux Parmi Nous », le deuxième volet s’amusait à faire tomber le groupe de son piédestal.
Pointant du doigt plusieurs querelles internes, ainsi que des sérieux problèmes de confiance, le volume précédent démontrait donc que tout n’était pas forcément rose au sein de l’équipe des plus grands super-héros du monde. Ce troisième volet, qui reprend les épisodes US #13 à #17 de Justice League et #14 à #16 d’Aquaman, débute les hostilités par un affrontement entre Wonder Woman et Cheetah, avant de sombrer dans une guerre opposant Atlantis à une Ligue de Justice bien obligée de se serrer les coudes afin de protéger les habitants de la surface.
Si Geoff Johns prend tout d’abord le temps de nous faire découvrir le personnage de Cheetah, il joue ensuite pleinement la carte de l’action en proposant ce cross-over qui fait suite aux épisodes proposés dans le deuxième tome d’Aquaman. Cette histoire axée sur l’affrontement entre deux peuples est donc très dynamique et assez classique, mais offre de l’excellent divertissement, parfaitement maîtrisé.
Visuellement, le tome précédent était déjà marqué par la présence de quelques artistes remplaçants et celui-ci marque définitivement le départ de Jim Lee en tant que dessinateur. Heureusement, le travail de Tony Daniel, d’Ivan Reis et de Paul Pelletier vaut également le détour. Leur style dynamique, les cadrages hollywoodiens et leur façon de mettre en valeur les actions des différents personnages à coups de doubles-pages percutantes contribuent indéniablement à la qualité de ce récit.
Malgré l’arrivée massive des congénères d’Aquaman, cette saga dynamique est donc encore loin de prendre l’eau !
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