Ça fait longtemps que je le retiens, mais là, ça va sortir.
La goutte qui a fait déborder le vase. J'ai entendu des enfants se plaindre (dont les miens!) qu'il reste 5 jours d'école et que c'est troooooooop loooooooong. Hey! 5 jours! Tu devrais sauter au plafond, non? Et ils passent beaucoup de temps en simili-party, en jeux libres ou à regarder des films. Come on, la plaignardise, on arrête tussuite!
Qu'ils soient petits ou grands, je n'en peux plus des gens qui se plaignent pour un oui et pour un non (et ce qu'il y a entre les deux!). Ça m'épuise encore plus quand, ils se plaignent, mais qui en même temps ne font rien pour que leur vie change. Là, l'hiver dure et difficile est fini! On a passé à travers. Il fait clair jusqu'à 20h! Il n'y a plus personne en déficit de vitamine D alors go! On change de disque, allez!
Vous trouvez que ça ne va pas vraiment mieux? Ça se peut... Mais mettez vite le doigt sur ce qui ne va pas et changez (oui, vous pouvez!). Il n'est jamais trop tard pour modifier des bouts de notre vie qui vont un peu tout croche. Prenez des pilules, prenez-en pas, pleurez un bon coup, criez, chiâlez, plaignez-vous, mais passez rapidement en mode action! Autrement, vous allez attendre après votre "bonheur" en maudit!
Vous ne pouvez rien changer à la situation? Ça se peut aussi... Alors, de grâce, arrêter au moins de vous gratter le bobo et trouvez des alternatives qui font faire monter votre échelle de bonheur un peu. Il y a sûrement des moyens pour rendre la vie plus douce quand même. Lisez la chronique de Josée Blanchette sur la chimio pour les nuls publiée vendredi matin dans Le Devoir qui se termine par «J’ai averti mon oncologue après un mois en enfer : « J’arrête tout ! Je préfère mourir par mes propres moyens… » Et, pour ça, je ne connais pas de meilleure façon que de continuer à vivre.». Et vlan!
Une question qui me fait hurler et qui revient souvent ces temps-ci est l'éternel « Je ne sais pas comment tu fais?» Chaque fois, je suis bouche bée. Je ne sais pas quoi répondre. Je fais quoi? Pour vivre ma vie? Chaque fois, je me dis que la vraie réponse est « Je me lève et je le fais! Je m'organise. That's it!». Je ne vois pas ce que ça a d'extraordinaire. J'ai mes hauts et mes bas (je fais juste ne pas tous les écrire sur Internet!). Je ne vois surtout pas pourquoi on me sert ensuite des « T'es chanceuse!» (quoiii???) ou des «J'aimerais ça de faire ça moi aussi!» (ben, fais-le!!!). Hey! Y'a pas de chance, ni de hasard! Je n'ai pas 10 bras, mais
je suis capable de faire plein de choses en même temps, comme plein d’autres personnes
comme moi sur la terre, qui ne passent pas leur temps à le montrer et tenter
d’en tirer des félicitations. Je suis juste quelqu'un qui fait des choix, n'est pas tellement patiente (vive la philosophie du «Right Fucking Now»!) , qui a peur de manquer de temps dans la vie (C'est pas nécessairement une qualité, croyez-moi!) et qui se botte le cul. C'est tout! Plate de même à raconter!
Alors, au lieu de se demander comment les autres font pour vivre leur vie, on devrait plutôt regarder notre vie et en changer des p'tits bouts si on ne l'aime pas de bord en bord. On a passé l'hiver à râler (moi aussi!). On n'en pouvait plus (moi aussi!). Mais là, c'est l'été, alors on met notre «switch» à «bonne humeur». Et puis, tiens... entonnez le célèbre «Çaaaaaa vaaaaa biiiieeeeeeeeen». (ça y est, avouez-le, je vous ai mis la toune en tête pour la journée!)