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CINEMA: #CEFF2014 - "Man of Tai Chi" de/by Keanu Reeves (2013)

Par Bullesdeculture @bullesdeculture

C’est l’un des événements de ce Champs-Elysées Film Festival, Keanu Reeves était de la partie samedi soir sur la plus célèbre avenue du monde en invité d'honneur. Il venait présenter son premier film en tant que réalisateur : Man of Tai Chi.
This is one of events of this Champs-Elysées Film Festival, Keanu Reeves was the honor guest this week-end on the most famous avenue in the world. He was presented his first film as director: Man of Tai Chi. More in English >>(Translation in progress, come bubble later)
Celui qui n’a pas bougé depuis ses multiples cabrioles dans Matrix (frères Wachowski) joue le jeu des confidences lors de la table ronde organisée à la suite de la projection de son film. Entre démonstration de Tai Chi et bilan sur son parcours, on apprend que cet acteur emblématique, désormais davantage tourné vers la production, tisse depuis toujours un lien étroit avec le cinéma asiatique. Il a d’ailleurs tourné coup-sur-coup 47 Ronin de Carl Erik Rinsch, tiré d’un mythe samouraï, et Man of Tai Chi. Dans cette dernière réalisation, il a été cherché celui qui était son entraineur sur le tournage de Matrix, Tiger Hu Chen pour interpréter le rôle principal. 
L'histoire se concentre sur Chen (Tiger Hu Chen), talentueux combattant de Tai Chi formé par le grand maitre Yan. Un jour, son temple, lieu d'apprentissage, est menacé de destruction. Pour le sauver, le jeune apprenti va accepter des combats subventionnés par un riche entrepreneur, Donaka Mark (Keanu Reeves). Cependant, les règles imposées par ces duels sont d’une extrême violence, loin des techniques ancestrales du Tai Chi. Chen devra alors faire un choix entre le respect de ses traditions et l’appât du gain.

Comme on peut s’y attendre, les scènes de bastons sont au rendez-vous. Dès les premières secondes, on se croit dans un Mortal Kombat avec des figures aussi impressionnantes qu’impossibles à réaliser dans la vraie vie. L’histoire n’est que secondaire. Le scénario, sous couvert d’intrigue policière bâclée, est très superficiel. Pareil pour la mise en scène qui est essentiellement concentrée sur l’esthétique des rencontres combatives. Cependant, sur ce point, on est encore loin de la finesse d’un Wong Kar Wai où tout est minutieusement écrit avec une intention bien précise. On a l’impression ici d’un cafouillage ordonné sans réelle toile de fond.
Pour autant, on perçoit dans ce film un grand respect du réalisateur pour ces traditions, notamment sur la précision des gestes, et un profond amour pour la culture chinoise. Un film de genre à ne mettre qu’entre les mains de passionnés d’arts martiaux…

Antoine Corte

Pour en savoir plus sur le festival, restez à l'écoute des chroniques d'Antoine Corte tous les jours sur Séance Radio dans l'émission Séance Live, présentée par Marie de Montesquieu, de 14h à 17h :

En savoir plus : - www.champselyseesfilmfestival.com (site officiel du festival)  - https://www.facebook.com/ManoftaichiMovie?fref=ts (Facebook officiel du film)

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