The Night Shift // Saison 1. Episode 3. Hog Wild.
Il y a des trucs assez drôles tout de même dans cet épisode et je parle bien évidemment de ce sanglier qui court dans l’hôpital. C’est bien la preuve que The Night Shift a au
moins un peu d’humour et qu’elle ne cherche pas nécessairement à nous assommer de trucs et d’autres pas toujours très fluides dans leur genre. Je pense que je vais aller au bout de la première
saison de The Night Shift sans grande conviction. Disons que la série reste divertissante pour ce qui est des interventions improbables mais que d’un point de vue des
personnages, on est très loin de Chicago Fire par exemple, la série qui est diffusée dans la case de The Night Shift habituellement. Je m’étais plain dans
l’épisode précédent du manque cruel de Drew. Ceci est plus ou moins réparé dans cet épisode alors que dès le début on va pouvoir le voir être mis en scène. Je trouve ça assez sympathique. En tout
cas, c’est le personnage qui m’intéresse le plus dans cette série, peut-être car son histoire me touche un peu plus que celle des autres personnages. Je ne sais pas tellement mais je suis en tout
cas ravi de voir que le résultat est bel et bien au rendez-vous. Les autres personnages sont eux aussi là mais c’est terriblement différent. Disons qu’il n’y a pas du tout le même potentiel et
que Drew a de quoi faire avec son homosexualité.
C’est un peu plus original que toutes les histoires de Krista, Eddy, Topher ou encore TC. Ce dernier est pourtant un personnage que j’apprécie, notamment car il est un vrai héros. On le sent à
chaque fois que l’on voit le personnage mais je me demande si cela ne se ressent pas encore plus dans cet épisode. Rapidement, The Night Shift laisse place à des scènes
d’interventions médicales. Tout cela sert forcément de transition entre les intrigues des divers personnages. C’est plutôt bien servi encore une fois, notamment car il y a un certain sens du
rythme au travers des couloirs de l’hôpital. On n’a pas l’impression d’être toujours dans le même couloir avec les mêmes personnages. Peut-être que NBC a donc trouvé sa petite
série médicale dont elle avait bien besoin (depuis le temps qu’elle enchaîne les échecs successifs entre la sympathique Mercy et la très médiocre Trauma). Bien
que The Night Shift ne soit pas splendide et originale d’un point de vue de l’écriture, elle a au moins le mérite de tenter d’être elle-même. Sans chercher pour autant à se
démarquer des autres ce qui pourrait bien être regrettable. Topher de son côté gagne de plus en plus de sympathie de ma part. Ce n’est pas grâce à Ken Leung mais aux actions du personnages.
Note : 5/10. En bref, correct sans plus.