Vincent D, c'est lui.
Et, l'ex-lycéenne, tout le monde a compris...
Pourquoi parler de Vincent Delerm aujourd'hui? Tout simplement parce que j'ai commandé et reçu, puis regardé et adoré le DVD de sa tournée 2009, ces jours-ci. Je sais, ça date...
L'ouverture repose sur Delerm au piano avec en arrière plan, un film noir et blanc, cinéma muet, où Vincent Delerm devient une sorte de Chaplin.
Ensuite, on se retrouve dans une maison qui s'apparente à celle qu'on peut trouver dans le film de Jacques Tati Les vacances de Monsieur Hulot.
Puis, on aura une référence forte: celle de Woody Allen.
Et une autre récurrente: celle de François Truffaut et son personnage-phare Antoine Doisnel.
Ce n'est pas un chanteur qui a du coffre mais au moins il chante juste, ses chansons veulent dire quelque chose. Il est l'auteur de tous ses textes. Il fait rire. Il pratique l'auto-dérision comme personne. Il est intelligent, il est fin.
Certains critiquent sa tendance au "name dropping", au référencement permanent. Je crois que les gens prennent les choses à l'envers: il ne faut pas essentiellement connaître toutes les références citées par Vincent Delerm pour comprendre mais elles permettent d’ouvrir notre culture. Je n'avais jamais vu Les Vacances de Monsieur Hulot, cela ne m'a pas empêché de comprendre l'ambiance. Depuis le visionnage de ce DVD, j'ai vu ce film de Jacques Tati.Et, désormais, je compte bien parfaire ma culture "Truffaut". Comme je suis une fan inconditionnelle de Woody Allen, il est vrai que lorsque Vincent Delerm y fait allusion plus ou moins explicitement, fatalement, dans mon esprit, ça fait tilt.
La façon qu'il a de jouer avec son public, c'est magique. Je ne l'ai malheureusement jamais vu sur scène. Vincent Delerm est formidable. Et je l'adore.
Concernant le dernier album, j'ai un avis différent à chaque fois que je l'écoute.