Sur ce thème que nous connaissons bien et qui est central à nos yeux, nous avons déjà commis 4 billets.
Le 22 mars 2007 " Santé le préalable absolu", le 18 juillet " Bouclier ou parapluie" , le 15 octobre avec " Santé quand tu nous tiens " nous revenions à la charge avec ces mots : " La santé est le bien le plus noble de l'individu.. ".
Le
rapport de la Commission pour la libération de la croissance française plus communément appelé rapport ATTALI , nous a conduit a une nouvelle sortie sous le titre " S comme Solidarité " le 11 février dernier.
Nouveau coup de projecteur, car il y a urgence et cela risque de mal finir. A nos yeux cela confine à non assistance à personne en danger !
Tous ceux et celles qui nous font l'amitié et l'honneur de nous lire, doivent relayer les simples évidences qui suivent et que le pouvoir en place, comme ces prédécesseurs se refuse à admettre, aveuglé par des lobbies et rassuré par un confort de classe. La santé ne se discute pas, la santé ne se marchande pas, elle est un bien noble, et sans elle les activités humaines sont amoindries ou impossibles ;
Je peux prendre un langage plus technocratique, la santé est ce qu'on appelle " une valeur supérieure " en économie, il faut refuser de la mesurer, car son exigence de dépense progresse plus vite que les revenus disponibles.
Vous comprendrez pourquoi nous pensons, que le rapport ATTALI (en ce qui concerne son volet santé ) et que le Gouvernement font une erreur majeure en essayant de restreindre la qualité et l'offre de soins. Cette politique débouche sur des retards, face à l'inéluctable. C'est reculer pour mieux sauter, alors qu'a bien y regarder ce secteur, recèle une large potentialité en terme de croissance.
Pour la santé du plus grand nombre, il ne faut pas " mégoter ", car au plan politique c'est sans risque. Nous sommes sur un terrain de vaste consensus, ou l'on peut faire œuvre de toutes les solidarités, sociales, ethniques et intergénérationnelles.
Cela ne veut pas dire, faire tout et n'importe quoi, et laisser filer les cordons, en ne jugulant pas les dépenses de modes ou de confort, en ne revisitant pas les coûts administratifs de gestion ou en ne pourchassant pas les fraudes aux dispositifs sociaux. Mais cela veut dire a contrario, qu'en lieu et place des franchises qui pénalisent les malades et les plus démunis, il serait plus sérieux de réorienter une part plus importante du PIB sur ce secteur, quitte à diminuer l'injection des deniers publics dans d'autres domaines, largement moins prioritaires.
Ce serait d'autant plus judicieux, que l'accroissement de moyens ici, se traduirait immédiatement par un effet direct sur la valeur ajoutée, création d'emploi, de services et d'innovations. Au fait il n'aura échappé a personne que la vie s'allonge et que nous avons de plus en plus de grands seniors, dont la santé est exigeante. La boucle est bouclée !!!