Nous sommes de ceux qui pensons qu'il faut donner les clés aux trentenaires, sans condamner les quinquas, mais nous demandons à la grande majorité des retraités actuels un minimum de décence.
Si notre pays est là ou il est c'est de la faute de cette génération gâtée qui a fait MAI 68, et qui cela fait s'est endormie sur des lauriers qui ont vite fané.
Génération d'égoïstes, qui descend dans la rue pour sa retraite, et qui serait inspirée à penser que son " pain est cuit " et que sa longévité encombre le paysage !
Les " soixante-huitards " ont tout, les manettes, l'argent, le temps libre, étonnez vous après cela que le taux de suicide des sexagénaires soit en diminution de plus de 30% depuis 1980, alors que dans le même temps ce taux ai doublé pour les 25 ans !!!
La solution passe une nouvelle fois par la représentation nationale, par des élus jeunes, à tous les niveaux décisionnels .Le scrutin 2007 n'a rien arrangé, en 1981 38% des députés avaient moins de 45 ans, ils ne sont plus que 13%.
Il faut agir et agir vite, la retraite à 60 ans, est un non sens avec des vies qui se traînent égoïstement jusqu'a 80 ans et plus.
Nous n'avons rien contre tous ces rentiers heureux et repus, nous en sommes, mais nous demandons un minimum de décence.
Il faut rétablir des prélèvements conséquents sur les retraites les plus confortables. Il faut appréhender tous les revenus et les patrimoines, avant d'accorder à la légère certains dégrèvements, fiscaux et autres avantages tarifaires..
Il faut demander, gratuitement, aux séniors, un temps de service civique, pour qu'ils remplissent des missions sociétales vers les jeunes .Ce sera là une vraie discrimination positive, pour ouvrir, à certains jeunes qui le souhaitent ,des données dont leur milieu les prive.
Encore un mot, le budget des grandes écoles consomme prés de 40% des dépenses de l'enseignement supérieur, pour diplômer 2% de nos jeunes. Ce constat doit être rapproché et lié a un autre, l'argent collecté par les officines de formation est de l'ordre de 21 milliards d'€ par an.
Regroupons tout cela, au sein d'un établissement public dédié, et ouvrons a chaque jeune, à sa majorité un capital formation, qu'il pourra utiliser tout au long de sa vie professionnelle.