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Les enfants des damnés (Children of the Damned)

Publié le 15 juin 2014 par Cinephileamateur
Les enfants des damnés De : Anton Leader.
Avec : Ian Hendry, Alan Badel, Barbara Ferris, Sheilla Allen, Clive Powell, Ralph Michael, Patrick Wymark, Martin Miller, Harold Goldblatt, Patrick White, Yoke-Moon Lee, Roberta Rex, Mahdu Mathen, Frank Summerscale...
Genre : Fantastique.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 30.
Date de sortie : 25 janvier 2006 (direct to dvd) - 1963 (États-Unis).
Synopsis : Des enfants aux pouvoirs psychiques immenses représentent un véritable mystère pour les scientifiques. En plus de capacités surhumaines inexpliquées, ils ont un QI très élevé, pas de père et ignorent d'où ils viennent ! Un psychologue comprend que le groupe de jeunes gens pourrait causer la fin du monde ! Ceux-ci se réfugient alors dans une église et utilisent leurs pouvoirs contre les autres voulant à présent se débarrasser d'eux.
Bande annonce originale
"- Quel est vôtre avis en tant que psychologue ?
- Je trouve ça... Très préoccupant.
- Et en tant que généticien David ?
- Un généticien est fréquemment préoccupé Colin. Regarde ton développement personnel, il est suspect non ?"

1.5
Les enfants des damnés
Je n'avais jamais entendu parler du film "Les enfants des damnés" avant de vouloir revoir le film original "Le village des damnés" dans le cadre de mon cycle consacré à John Carpenter. Sorti plus de 40 ans après directement en dvd en France, une fois que j'ai eu connaissance de ce film, j'ai été quand même très curieux de le découvrir surtout que j'avais beaucoup aimé "Le village des damnés".
Quelle ne fut pas ma déception... Fausse suite, on ne peut même pas qualifier de reboot ce scénario écrit par John Briley qui ne fait que surfer sur la vague du succès du film de Wolf Rilla de 1961. On y retrouve bien sûr quelques éléments comme le pouvoir télé-kinésiste de ses enfants et leurs facultés à pouvoir nous contrôler mais au delà de ça, c'est une toute autre interprétation et une toute autre ambiance auquel on à le droit. Et c'est bien dommage car là où le film de 1961 était brillant, celui ci s'avère vite sans aucune saveur.
Qu'est ce que j'ai pu m'ennuyer. Le scénario ne fait que survoler son thème, se mélange dans son questionnement et au final nous désintéresse totalement de son sujet. Pour être honnête, je dis même admettre que je me suis forcer à tenir jusqu'à la fin tant l'histoire nous perds vite dès le début. Je me serais écouté, il y aurait eu de fortes chances que j'éteigne mon dvd avant surtout que même dans son final, le film est guère passionnant. Du coup, cela ne m'étonne en tout cas vraiment pas que ce film n'est pas eu le même succès que son prédécesseur qui en devient encore plus meilleur.
Côté casting, c'est la même chose, le grand néant. Je n'ai cru à aucune prestation et j'ai même trouvé le jeu des différents acteurs trop légers à commencer par celui des enfants. Alors que dans le film de Wolf Rilla ses enfants étaient angoissant à souhait et posséder même un certain charisme dans leurs côtés froid et manipulateur, ici, on n'y croit pas une seule seconde. C'est dommage car le mélange culturel de ses enfants aurait pu apporter un plus au film mais il n'en tire jamais profit et au final, l'angoisse n'est vraiment pas au rendez vous.
Les adultes ne sont pas plus convaincant. Entre leurs personnages qui ne se posent jamais les bonnes questions et le côté très caricatural de leurs personnages, il n'y à aucun comédien qui à su sortir du lot à mes yeux. J'ai trouvé l'ensemble de cette distribution très fade et très risible. J'ai voulu pourtant essayer d'avoir de l'empathie pour eux, mais comme pour les enfants, à aucun moments je n'ai ressenti une once d'émotion à leurs égards. Bien incapable de choisir mon camp, les acteurs n'ont donc pas réussi eux non plus à m'emmener avec eux dans le film.
Même la mise en scène de Anton Leader souffre cruellement. Tout n'est pas à jeter il y à quand même quelques bons plans et globalement ça ne pique pas les yeux non plus mais il n'y à clairement pas d'âme. Le film ne se détache jamais du film de 1961, n'arrive jamais à y imposer sa patte et au final le réalisateur ne fait que le minimum syndical pour nous raconter son histoire sans véritable panache. Même le montage à coup d'ellipses, véritable force du film de Wolf Rilla, est mal maitrisé ici. On arrive même pas à gagner en dynamisme mais bon le fait que je me suis ennuyer devant n'as pas dû aider non plus.
Visuellement, c'est évident que ça à pris un coup de vieux mais là encore, si le film de 1961 réussissait à garder son charme et son côté assez classe, dans cette fausse suite la mayonnaise ne monte jamais. L'ambiance n'y ait pas et je n'ai pas ressenti la même affinité vis à vis des effets visuels qui sont par contre utilisé avec parcimonie fort heureusement, l'époque étant propice à jouer sur ce que l'on ne voit pas. Les décors sont bons sinon même si je pense qu'ils sont mal exploités et la bande originale composé par Ron Goodwin surfe également sur la musique du film précédent et devient vite aussi anecdotique que ce long métrage.
Pour résumer, "Les enfants des damnés " s'avère être pour moi une véritable déception. Autant je pourrais revoir le film de 1961 avec beaucoup de plaisir, autant je ne suis pas sûr de vouloir retenter un jour ce film qui n'est ni une suite, ni un reboot mais juste un produit qui tente de reproduire ce qui avait fonctionné sans jamais y parvenir. Il y à bien deux ou trois petites choses qui ne sont pas détestable mais c'est bien trop peu à mes yeux pour sauver ce long métrage du naufrage. C'est d'autant plus dommage que je pense qu'il y avait quand même matière à faire quelque chose de nettement plus consistant.
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