Si j’ai publié le texte de la pétition appelant à protester contre le choix de François Hollande visant à faire de Jacques Toubon le nouveau Défenseur des droits, c’est parce que des hommes et des femmes de gauche, des écologistes, des sans cartes attachées aux valeurs fondamentales de notre république, ne comprennent pas du tout le choix du président de ladite République. Ce choix n’est pas définitif. Si les parlementaires des commissions compétentes refusent cette nomination (dans une proportion élevée il est vrai) il pourra être remis en cause. Quand on entend Sandrine Mazetier, députée PS, se dire « effondrée » par la proposition de François Hollande, on peut se poser la question du pourquoi d’une telle proposition. Et espérer que des députés et sénateurs de gauche agissent pour empêcher cette mauvaise action. Je connais Jacques Toubon, l’homme politique engagé au RPR, le ministre de Jacques Chirac, celui qui a tout fait pour empêcher certains dossiers judiciaires d’aller au bout. Je le connais de manière plus anecdotique puisque garé dans une rue de Paris à bord de mon automobile je fus percuté à l’arrière (sans dommages réels) par un homme pressé qui n’eut ni mot d’excuse ni regard pour le va nu pied de service que j’étais. Cet homme c’était Jacques Toubon et ce n’est visiblement pas un homme poli. Ces petits détails du quotidien disent bien le sentiment de toute puissance de ces hommes habitués à la fréquentation des cabinets ministériels et du pouvoir d’état. Le Défenseur des droits est devenu quelqu’un d’important depuis que Nicolas Sarkozy a souhaité concentrer en une seule main les attributs de divers intervenants veillant au respect des droits des citoyens : « le Défenseur des droits est chargé de défendre les droits des citoyens face aux administrations (ombudsman) et dispose de prérogatives particulières en matière de promotion des droits de l'enfant, de lutte contre les discriminations, du respect de la déontologie des activités de sécurité. (1) » En lisant ces quelques lignes on voit bien que le profil de Jacques Toubon ne correspond pas à la définition et aux exigences d’impartialité de la fonction. Pourquoi François Hollande a-t-il pris le risque de déplaire à une frange importante de la gauche, des associations de défense des droits de l’homme et du citoyen et à tous ceux qui souhaitent des nominations impartiales ? S’agit-il du mystère Hollande ? Le président souhaite-t-il se lancer dans l’aventure de l’ouverture avec les résultats constatés sous Sarkozy ? Espère-t-il s’allier une frange des Français plutôt de droite et du centre ? J’ai l’impression que dans cette affaire, François Hollande prendra plus de coups qu’il ne recevra de félicitations. Je maintiens qu’il existe en France des hommes et des femmes de qualité, connu(e)s et reconnu(e)s pour leurs mérites, leur histoire, leurs actes civiques aptes à remplir la fonction de Défenseur des droits. Et ils (et elles) ne s’appellent pas Jacques Toubon. (1) source wikipédia
Si j’ai publié le texte de la pétition appelant à protester contre le choix de François Hollande visant à faire de Jacques Toubon le nouveau Défenseur des droits, c’est parce que des hommes et des femmes de gauche, des écologistes, des sans cartes attachées aux valeurs fondamentales de notre république, ne comprennent pas du tout le choix du président de ladite République. Ce choix n’est pas définitif. Si les parlementaires des commissions compétentes refusent cette nomination (dans une proportion élevée il est vrai) il pourra être remis en cause. Quand on entend Sandrine Mazetier, députée PS, se dire « effondrée » par la proposition de François Hollande, on peut se poser la question du pourquoi d’une telle proposition. Et espérer que des députés et sénateurs de gauche agissent pour empêcher cette mauvaise action. Je connais Jacques Toubon, l’homme politique engagé au RPR, le ministre de Jacques Chirac, celui qui a tout fait pour empêcher certains dossiers judiciaires d’aller au bout. Je le connais de manière plus anecdotique puisque garé dans une rue de Paris à bord de mon automobile je fus percuté à l’arrière (sans dommages réels) par un homme pressé qui n’eut ni mot d’excuse ni regard pour le va nu pied de service que j’étais. Cet homme c’était Jacques Toubon et ce n’est visiblement pas un homme poli. Ces petits détails du quotidien disent bien le sentiment de toute puissance de ces hommes habitués à la fréquentation des cabinets ministériels et du pouvoir d’état. Le Défenseur des droits est devenu quelqu’un d’important depuis que Nicolas Sarkozy a souhaité concentrer en une seule main les attributs de divers intervenants veillant au respect des droits des citoyens : « le Défenseur des droits est chargé de défendre les droits des citoyens face aux administrations (ombudsman) et dispose de prérogatives particulières en matière de promotion des droits de l'enfant, de lutte contre les discriminations, du respect de la déontologie des activités de sécurité. (1) » En lisant ces quelques lignes on voit bien que le profil de Jacques Toubon ne correspond pas à la définition et aux exigences d’impartialité de la fonction. Pourquoi François Hollande a-t-il pris le risque de déplaire à une frange importante de la gauche, des associations de défense des droits de l’homme et du citoyen et à tous ceux qui souhaitent des nominations impartiales ? S’agit-il du mystère Hollande ? Le président souhaite-t-il se lancer dans l’aventure de l’ouverture avec les résultats constatés sous Sarkozy ? Espère-t-il s’allier une frange des Français plutôt de droite et du centre ? J’ai l’impression que dans cette affaire, François Hollande prendra plus de coups qu’il ne recevra de félicitations. Je maintiens qu’il existe en France des hommes et des femmes de qualité, connu(e)s et reconnu(e)s pour leurs mérites, leur histoire, leurs actes civiques aptes à remplir la fonction de Défenseur des droits. Et ils (et elles) ne s’appellent pas Jacques Toubon. (1) source wikipédia