IST et VIH: Prévenir tous les comportements à risque – Newsletter Prévention et dépistage

Publié le 14 juin 2014 par Santelog @santelog

A l’approche de l’été, les mesures de prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) doivent être rappelées. D’autant que leur incidence est à la hausse en France, la syphilis sous surveillance, la lymphogranulomatose vénérienne en recrudescence tout comme les infections à gonocoques et au VHB. Leur dépistage est pourtant possible et, pour certaines de ces IST, la vaccination existe. Mais l’augmentation de leur incidence nécessite un renforcement des campagnes d’information, de prévention, de dépistage et de vaccination, un renforcement qui passe aussi par l’implication des professionnels.

Le renforcement du dépistage mais aussi de l’information, ciblée en particulier sur les groupes de population à risque élevé, dont les jeunes à comportement sexuel à risque plus élevé, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), les usagers de drogues, les ressortissants de pays à endémie passe aussi par les professionnels de santé.

Les IST ne sont pas une fatalité et peuvent être évitées par l’usage du préservatif à chaque rapport sexuel, le dépistage régulier des IST comme du VIH, l’observance absolue du traitement le cas échéant et …l’information de ses partenaires. Des vaccins sont disponibles pour 2 d’entre elles, le vaccin anti-papillomavirus humains (HPV) et le vaccin anti-VHB, efficace à réduire l’incidence des hépatites aiguës B et à diminuer le risque d’infection chronique.

Les IST peuvent être soignées : C’est le cas de la blennorragie gonococcique, l’herpès génital, les mycoplasmes et la trichomonase, la syphilis, et le VIH / Sida, avec des médicaments qui évitent ou réduisent leur transmission et freinent leur évolution. Négligées, elles entraîneront de graves complications, voire des séquelles.

L’alcool, ennemi de leur prévention : De récentes études désignent la consommation excessive d’alcool, mais aussi l’usage de drogues, tout autant que le nombre de partenaires sexuels, comme facteurs majeurs de la non-exposition et non-observation des mesures de base de prévention contre le VIH et les IST. Ces données suggèrent l’inefficacité des interventions de prévention classiques sur la cible des «  grands buveurs  ».

Globalement, les comportements-mêmes qui exposent au risque d’IST apparaissent ainsi comme ceux qui empêchent de chercher et respecter des conseils et des mesures de prévention. Un défi supplémentaire mais aussi un marqueur de détection des patients les plus à risque, pour les professionnels de santé.

Sources : InVS Infections sexuellement transmissibles : il faut poursuivre la surveillance

Ministère de la Santé Inpes Tout savoir sur les IST (Visuel© Deklofenak – Fotolia.com)

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