Si on pense qu'autrefois ce costume fut rapporté de la lointaine Chine par des navigateurs qui approvisionnaient les docks des marchands des grandes villes portuaires, le Bleu de Chine est devenu au fil du temps le véritable jeans méditerranéens. Après avoir conquis les gens des ports, il fut de même avec les travailleurs des gens des terres intérieurs, éleveurs, bergers devenant ainsi l'uniforme du vieux baroudeur corse mais impossible de trouver une explication exacte sur l'attrait des corses pour le costume de travail chinois.
Aussi depuis longtemps ce costume fut adoptée par de nombreux artistes et autres stars du showbiz et autres V.I.P. sont devenues "addicts" tout comme ici avec Tintin dans le Lotus Bleu. Mais malheureusement il restait jusqu'à ce jour assez difficile de s'en procurer.
Oui mais ça, c'était avant ! Avant que Laurent Pietri n'ouvre sa boutique en ligne qui porte le nom de "Mon Bleu de Chine", tout simplement.
Cette veste aujourd’hui accessible par son prix modéré, est un accessoire de mode intemporel que l'on porte selon son style, ses envies, ses goûts et ses choix entre le bleu indigo traditionnel et le noir. Aussi pour un total look, il vous est possible de mettre cette veste avec son pantalon assorti. La toile est en 100 % coton et la teinture nécessite d'être fixée car c'est de l'indigo à l'état pur et ça commence à déteindre dès l'essayage ! Depuis l'antiquité, les teinturiers utilisaient des fixateurs pour les teintes, le plus efficace d'entre eux était un minéral naturel, un sel appelé l'alun de potassium ou encore sulfate double d'aluminium et de potassium, provenant de diverses régions du monde comme la Syrie ou le Maroc, mais le plus commun était un bon vieux bain... d'urine, collectée dans les rues devant la fabrique. De là à appliquer cette méthode à notre bleu de chine il y a un pas ! Allez plus sérieusement, ma grand-mère avait deux solutions trempages : La première consistait à laisser tremper le vêtement 24 heures dans de l'eau fortement salée ou de l'eau de mer et la deuxième dans un mélange eau fortement vinaigrée puis dans les deux cas, tout de suite après le trempage un lavage en machine sans lessive à 40 degrés. Et c'est tout ce qu'elle faisait pour le bleu du grand-père qu'elle aimait tant et pour qu'il est un vêtement à la couleur parfaitement tenue et éclatante.
Et si vous l'affectionnez délavé, ne faites rien ! Les lavages successifs auront raison de cette couleur vive. En ce qui concerne mon goût comme sur la photo : j'ai procédé à un lavage rapide à 30 degrés avant le trempage dans l'eau de mer comme le dit la recette de Marie. Hum ! Bleu de Chine Forever...
La boutique fait désormais partie de mes "shops" préférés (voir dans le sidebar de droite !) et vous pouvez aussi continuer à suivre MON BLEU DE CHINE sur :
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Et vous, ce sera quoi votre vêtement fétiche cet été ?
Aussi ici, un petit clin d’œil à François Deguelt l'auteur, compositeur et interprète de la chanson
"le ciel, le soleil et la mer" parti au ciel chanter sa chanson en début d'année. publié par Où ça ?! Salice, France TagS : Coin des étoffes, Corse, Mode & Beauté, Traditions