Alors qu’il nie avoir fait cette vidéo, diffusée par la suite sur les réseaux sociaux et utilisée par une chaîne de télévision privée, Youcef est en prison depuis le 27 mars dernier. Le 3 juin dernier, le procureur de Ghardaïa avait requis une peine de trois ans de prison ferme.
“Les vidéos faites à Ghardaïa en novembre 2013, quelle que soit l’identité de leur auteur, mettent en lumière le laxisme des forces de sécurité, voire leur participation aux affrontements communautaires”, déclare Reporters sans frontières. “Au lieu de sanctionner les coupables, parmi les forces de l’ordre, des infractions commises en marge des affrontements de novembre 2013, les autorités algériennes préfèrent utiliser l’argument de l’intérêt national pour condamner sévèrement un simple citoyen qui - en postant ces vidéos dont l’intérêt est indéniable - a fait un véritable travail d’information. Nous demandons la remise en liberté immédiate de ce citoyen-journaliste et la levée de toutes les charges qui pèsent à son encontre”, souligne l’organisation.
RSF