Il paraîtrait....

jeudi 12 juin 2014

- qu’un salarié sur deux vit les incivilités au travail comme une réalité, et pire, un sur trois estime véritablement en souffrir avec des signes de stress, d'anxiété, d'insomnie. Et il y a une autre conséquence directe, la baisse de productivité. Collègues qui parlent trop fort, règles de politesse négligées, bureaux ou salles de réunion mal rangées, mais aussi clients désagréables, ça semble cependant si facile de remédier aux problèmes. Que toutes les manches de France se relèvent en même temps ! La France entière, ou plutôt ses salariés, ira travailler avec le sourire, notre PIB fera un bond vers l’avant ou un saut vers le haut, si bien que les chômeurs trouveront emploi et donc que la France entière se lèvera avec le sourire aux lèvres. Pendant la semaine. Il faudra ensuite améliorer les programmes télé dominicaux pour que le sourire soit permanent. Dire que le bonheur est à portée de mains et que nous semblons parfois si amputés des avant-bras !

- qu’il va peut-être falloir changer de couette ou monter très légèrement le chauffage, mesdames. Oui, mesdames, je m’adresse à vous. Messieurs, lisez, ça pourrait vous intéresser par effet retour, boomerang, ou trois bandes. A poil. Nue. Vous devez désormais, et quoiqu’il arrive, m’entendez-vous mesdames, dormir sans pyjama, culotte, chaussettes, teeshirt ni même nuisette en soie. Pour trois raisons principales et une subsidiaire non négligeable. Cela évite les infections bactériennes de l’entrejambe non surchauffé, le sommeil est de meilleure qualité, c’est prouvé aussi, et en plus, vous aurez de plus beaux cheveux, toutes améliorations liées à une chaleur générale moins importante. Raison subsidiaire non négligeable, votre vie sexuelle sera plus épanouie. Les études sont formelles. Allez, sac à poubelle en mains, jetez l’inutile. Dire que le bonheur est à portée de mains et que nous semblons parfois si amputés des avant-bras !

- que l’intolérance au gluten est au centre des nouvelles préoccupations de ceux qui aiment se préoccuper de trucs qui pourraient les préoccuper lorsqu’ils sont peu ou pas occupés, voire même quand ils le sont. Maux d'estomac? Migraine? Articulations douloureuses? Insomnie? C’est peut-être le gluten. Il faut donc, alors, l’éliminer ? Illico presto ? Oui, mais oui. Mais, non, peut-être que non. Ça dépend. Car c’est peut-être ça, mais peut-être autre chose. Alors ? Alors, quoi ? Alors, docteur, prise de sang, diagnostic, traitement ? Ou méthode Coué ? Ou rebouteux charlatan ? Ou prières ? Ou force mentale venue du tréfonds de nos ressources neuronales internes ? Cherchez. Et trouvez. Dire que le bonheur est à portée de mains et que nous semblons parfois si amputés des avant-bras !