par Bernard Bujold (LeStudio1.com) -
Le débat sur les "pics de la honte" du magasin de musique Archambault de Montréal suscite plus que jamais le débat plus large et plus significatif sur les injustices de la société. Bien que plusieurs politiciens se soient indignés face aux "pics", ceux-ci étaient en place depuis quelques années déjà et ce n'est qu'un reportage du Devoir de mardi matin 10 juin 2014 qui a provoqué la réaction de mardi après-midi.... De plus, si on lit les commentaires du public, c'est à dire des gens et commerçants qui ont les ressources financières pour lire et commenter dans les médias, on peut constater que l'opinion est en faveur des "pics" et contre les itinérants que l'on identifie comme "le" problème...
Voir le commentaire d'André Poulain de Destination Centre Ville qui déclare que c'est aux policiers de s'occuper des sans-abris et que les commerçants ont le droit de profiter de leur édifice sans la présence d'itinérants.
Le plus grave est que c'est ce problème des inégalités sociales qui provoque des événements plus dramatiques, vraiment inacceptable et surtout injustes comme ceux de la tuerie de Moncton.
En effet, il faut avoir lu les textes sur le Facebook de Justin Bourque pour constater qu'il criait à l'injustice notamment dans son texte sur les policiers qui ignorent le conducteur en panne sur le chemin mais donne un billet d'infraction pour une lumière brisée. Il existe d'autres "Justin Bourque" en dormance et c'est ce qui est profondément inquiétant.
LA SOLUTION: Il faut plus de compassion et un meilleur partage des richesses, sinon, la société s'auto-détruira par elle-même qu'on le veuille ou non car une société est un éco-système où tous les éléments s'influencent l'un l'autre. Le plus petit des boulons qui casse fera tomber la plus puissante des carrosseries...
Photo 1: Pics de la honte à Montréal;
Photo 2: Justin Bourque à Moncton ;
Voir reportage pics de la honte LeDevoir ;
Voir reportage commentaires pics de la honte ;