Dark Souls 2 : Journal d’un n00b

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Publié le 11 juin 2014 par Johnny Ofthedead

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Dark Souls 2 : Journal d’un n00b

À vrai dire, je n’avais jamais mis les mains sur Dark Souls, et encore moins sur Demon’s Souls ; l’univers de ces jeux m’était donc totalement inconnu. Tout ce que je savais, c’est qu’ils étaient réputés pour être très difficiles. Et de fait, lors de mes premières heures de jeu, la difficulté m’a semblé insurmontable ; j’ai même eu envie d’abandonner (mais ça aurait trop été la honte pour mon test). Bref je n’ai pas baissé les bras, j’ai tout donné pour vous chers lecteurs, et ça a fini par payer car je suis à présent niveau 55. Je suis loin d’être au bout de mes peines certes, mais je pense en avoir appris assez pour pouvoir vous parler décemment de ce jeu qui est difficile, mais pas impossible !

Bien débuter l’aventure

Afin de vous éviter quelques morts inutiles, je vais aller droit au but : la chose la plus importante à faire dans Dark Souls 2 est de récolter des âmes… Beaucoup d’âmes ! Pour ce faire, « il suffit » de tuer des ennemis ; il va donc falloir farmer à outrance, et ce dès le début du tutoriel. C’est la seule et unique façon de prendre du level et de pouvoir s’acheter un bon équipement. En résumé, et pour démystifier un peu le bazar, le jeu consiste à farmer de zone en zone jusqu’à ce que les ennemis ne respawnent plus, histoire d’être toujours assez fort pour progresser. À noter que si on retourne se reposer à un feu de camp après avoir nettoyé une zone, les ennemis réapparaissent (mais pas infiniment, contrairement aux autres opus si j’ai bien compris). J’avoue que vu comme ça, ça a l’air un peu chiant mais une fois qu’on est lancé, le jeu se révèle très addictif.

L’endroit le plus important du jeu est Majula, c’est là où se trouve la Messagère d’Emeraude chez qui il faudra se rendre à chaque fois qu’on voudra prendre un niveau. C’est là aussi que se trouvent les premiers marchands, ainsi que le forgeron qui vendent du stuff, bref c’est the place to be pour échanger ses âmes. A partir de là, « il suffit » d’explorer un peu les environs pour trouver une zone avec des ennemis à sa hauteur. Car le gros problème du jeu, c’est que personne n’est là pour vous dire quoi faire, ni pour vous indiquer le chemin. Dans Dark Souls, on est seul et c’est triste ! J’espère donc que ces quelques lignes pourront aider certains d’entre vous à bien démarrer l’aventure. Une fois tout ça assimilé, il n’y a plus qu’à étudier le pattern des ennemis et amasser les âmes. Plus facile à dire qu’à faire ! Heureusement lorsque l’on meurt, on a le droit de pouvoir récupérer les âmes qu’on a perdues. Mais attention, si on meurt une deuxième fois avant de les avoir retrouvées, elles disparaîtront à tout jamais.

Prepare your anus

Après avoir choisi sa classe, on se retrouve donc dans le tutoriel où on est confronté à des ennemis de base et à trois trolls. Il est inutile d’espérer tuer ces derniers dès le début, le mieux à faire est de farmer un maximum les petits ennemis pour gagner ses premiers niveaux (ils donnent 50 âmes et le premier niveau en coûte +/-500). En gros, il faut faire des aller-retours entre les monstres, le feu de camp et la Messagère d’Emeraude… Autant s’y habituer tout de suite vu qu’il faudra faire ça tout le jeu ! C’est seulement après avoir acquis une dizaine de levels qu’il sera envisageable d’aller péter le premier troll, de récupérer par la même occasion le premier anneau du jeu et de pleurer de joie. Une fois tout cela accompli, il n’y a plus qu’à se rendre dans la Forêt des Géants Défunts afin de commencer réellement l’aventure, ce qui ne devrait désormais plus trop poser de problème car tuer un monstre est devenu une formalité maintenant : on attend qu’il attaque, on esquive, on riposte et on recommence… En règle générale, c’est comme ça avec tous les ennemis, même avec les boss, bref du gâteau (ou pas) !

À première vue, tout ça a l’air plutôt facile. Mais rassurez-vous, le jeu est à la hauteur de sa réputation car même en appliquant tous mes conseils à la lettre, ça reste super chaud. Je suis mort des dizaines et des dizaines de fois et ce n’est qu’un début. Le problème, c’est que j’aime ça… Car Dark Souls 2 est un excellent RPG, qu’on se le dise ! In-game, on passe son temps à se dire « Bon, j’essaye une dernière fois et puis j’arrête ! » et c’est comme ça qu’on se retrouve à jouer toute la nuit sans s’en rendre compte, et ce malgré toute la tristesse qui se dégage de ce titre. Soulignons que les musiques sont quasi inexistantes et que les SFX sont assez pourris. Les graphismes sont quant à eux pas mal du tout (mention spéciale aux textures), surtout sur la version PC qui a une nette longueur d’avance sur la version Xbox 360/PS3 (les screenshots viennent de mon ordi). Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi le jeu n’est pas sorti sur next-gen mais soit.

Vous l’aurez compris, j’ai été conquis par Dark Souls 2 et je songe sérieusement à me faire l’opus précédent après avoir terminé celui-ci. Skyrim c’était cool, mais il faut avouer que c’était quand même beaucoup trop facile… Bref si vous en avez dans le slibar, Dark Souls est fait pour vous ! De plus, Bandai Namco vient d’annoncer une série de 3 DLC, alors pourquoi se priver ?

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Dark Souls 2 est disponible sur PC, Xbox 360 et PS3. Son prix sur Steam est de 49,99€.