La vie de Imre, un jeune hongrois qui partage la petite maison familiale en bois collée à la gare de Nyugati à Budapest, avec son père, sa sœur et son grand-père. Une enfance tristounette, dans un univers gris, faite de privations, de secrets, de peurs. Grâce à l’Histoire (celle avec un grand H) qui voit l’effondrement de l’URSS, la vie d’Imre change. Adolescent, il trouve un petit boulot dans un sex-shop, rencontre une jeune allemande, se marie et fonde une famille. Voilà l’histoire.
C’est bien écrit, très bien décrit. Ambiance socialiste, plombante. Il ne se passe rien, les personnages sont ternes, insipides, aucune aventure, aucune profondeur. Pourtant il y en aurait à raconter, le viol de la grand-mère, le sentiment de culpabilité du père, la grossesse non désirée de la fille… Mais non, tout est subi dans une passivité exaspérante. Étonnant tous ces prix que ce roman a raflés. Pour moi ça ressemble effectivement à un dimanche, mais plus pluvieux que sombre.
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