Murder in the First // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Murder in the First n’est pas une série policière comme on en voit des tas. En effet, elle choisi de nous raconter le meurtre, l’enquête, l’arrestation et enfin le jugement sur
une saison d’une seule et même affaire. Le but n’est pas d’éparpiller la série dans tout un tas de stand-alone ennuyeux. Pour une fois, je trouve que TNT ose quelque chose avec
un genre où elle a déjà tenté énormément de choses classiques. Murder in the First apparait presque comme la première originalité de la chaîne en la matière. J’avais donc hâte de
voir comment l’histoire va évoluer mais cette série n’est pourtant pas née sans inspiration. En effet, Steven Bochco, l’un des co-créateurs de la série travaillait déjà sur
Murder One pour ABC. Une série qui racontait plus ou moins la même chose. Je ne suis pas un spécialiste de cette série donc je découvre plus ou moins la
mécanique avec cette série. Steven Bochco s’est associé à Eric Lodal (Laredo) afin de mettre tout cela en boîte. Ce premier épisode n’est pas
parfait mais il ne manque pas de piquer ma curiosité. J’aurais bien aimé qu’ils creusent un peu plus l’univers d’Erich Blunt par exemple. C’est en effet très agréable de voir
Tom Felton (Harry Potter) dans une série alors que l’on ne s’y attendais pas nécessairement.
A San Francisco, deux enquêteurs de la criminelle cherchent à élucider le meurtre du célèbre directeur d'une entreprise spécialisée dans la technologie de pointe....
A chaque saison, la série suit les différentes étapes de la résolution d'un meurtre, depuis le moment où le crime est commis jusqu'au moment où se déroule le procès.
On retrouve à la tête d’affiche de cette série Taye Diggs (Private Practice, Kevin Hill) et Kathleen Robertson
(Boss). L’alchimie entre les deux est encore très synthétique. Le problème vient probablement du fait que les scénaristes ne savent pas trop comment s’y prendre pour transformer
la relation de ces personnages en une relation bien moins froide. On n’arrive pas à s’impliquer et la fluidité vient donc cruellement à manquer. Par ailleurs, nous avons toute une autre galerie
de personnage tout aussi mal exploitée par l’histoire. Le metteur en scène de l’épisode, Thomas Schlamme, ne parvient pas à donner l’impression que l’on est en 2014 et que les
séries du câble sont maintenant faites avec des moyens différents des années 90. Le fait que cela soit aussi ringard pourrait bien porter préjudice à Murder in the First mais
vous l’avez déjà compris, j’aime bien ce que la série veut nous raconter dans les grandes lignes. Du coup, j’ai hâte de voir la suite. Le prochain épisode va donc devoir donner le change au
risque de perdre rapidement des téléspectateurs (déjà que le démarrage n’est pas fameux).
Note : 3.5/10. En bref, c’est pour le moment assez ringard. Dommage.