C’est le 11 juin 1934 que paraît le premier strip de Mandrake le Magicien. Crée par Lee Falk (auteur du Phantom), c’est Phil Davis qui s’occupe du dessin (repris à son décès en 1964 par Fred Fredericks). Malgré ses 80 ans, ce justicier n’a pas changé.
Toujours habillé d’un smoking, d’une cape noire doublée de soie rouge, les cheveux gominés et ce quelque soit les situations. Mandrake a une grande fortune, il n’a pas besoin de travailler. Il fait des galas de bienfaisance. Si au début de ses aventures, on explique qu’il a hérité de grands pouvoirs (grace à un moine tibétain), il deviendra par la suite un illusioniste qui hypnotise ses victimes.
Il est accompagné de Lothar. Celui-ciest un prince africain. Mandrake lui a restitué le royaume dont il était déchu. Depuis, Lothar le suit partout. Il se présenta comme le valet de Mandrake, mais au fil des années, il est devenu le véritable partenaire des aventures du magicien. Narda, Quant à elle, fut pendant plus de 60 ans, l’éternelle fiancée. Princesse de Cockaigne, elle accompagne Mandrake dans ses aventures. Depuis 1998, les deux personnages sont mariés.
A personnage exceptionnel, propriété exemplaire. Le domaine de Xanadu, perché au sommet d’une montagne, est la demeure de Mandrake. Apparue en 1965, elle est dotée (pour l’époque) des dernières technologies : Caméras, salle de contrôle, circuit de télévision privée, pièges, etc.
Si les premières aventures de Mandrake sont dans le domaine du fantastique, elles évolueront vers les histoires policières. Mandrake aide tout de le monde. Qu’elles soient célèbres ou pauvres, il ne fait pas de distinction.
En France, Mandrake est apparu dès 1936 dans Robinson et Hop Là. Ensuite il a été édité plusieurs fois dans Le Journal de Mickey, Les Héros du Mystère. On peut noter que Futuropolis et Soleil ont édités des albums.
Il existe des épisodes de radio dès 1940, un dessin animé le projetant en 2015, Mandrake a eu aussi droit au petit et au grand écran. Le dernier projet date de 2007, avec Jonathan Rhys Meyers dans le rôle titre, mais celui-ci n’a pas aboutit.