Supernatural // Saison 9. 23 épisodes.
BILAN
Ce qu’il faut avant tout retenir de cette saison c’est le fait que le backdoor pilot pour Bloodlines, un spin-off de Supernatural que The CW
préparait n’a pas été commandé. Je ne sais pas si c’est une mauvaise chose dans le sens où bien que le backdoor pilot m’ait donné envie d’en voir plus, ce n’était pas non plus aussi intelligent
et intéressant que le pilote de Supernatural ne fût par le passé. Il y avait donc largement de quoi faire à mon humble avis. Par ailleurs, la prochaine saison a déjà recruté à
plein temps Mark Sheppard (le Diable) et Misha Collins (Castiel). J’ai surtout hâte de voir ce qu’ils vont faire du Diable l’an prochain puisque Castiel est
devenu au fil des années un personnage dont je ne suis plus très fan (et je sais bien que je dois être l’un des seuls). Il y a quelque chose que je regrette tout de même au fil des années dans
cette série : le fait qu’elle ait plus ou moins abandonné les cas de la semaine afin de se concentrer sur des grands arcs saisonniers. Ce n’est pas une mauvaise idée mais disons que j’adorais
tellement Dean et Sam dans leur splendide voiture sillonnant les Etats-Unis après avoir trouvé des cas de disparitions ou autres inexpliqués. Le concept avait pu montrer ses limites dans la
saison 6 avant de reprendre du poil de la bête par la suite.
La saison 7, malgré toutes ses faiblesses est une saison que j’ai beaucoup aimé. Peut-être car je l’ai binge-watché tout simplement. Par la suite, la saison 8 marquait pour
Supernatural un vrai changement de direction. La série était alors devenue beaucoup plus mature et tentait de changer sa façon de gérer ses histoires afin d’éviter le sentiment
de répétition. J’avais logiquement trouvé la saison 8 particulièrement bonne. Cette année, j’ai donc décidé de regarder la série chaque semaine au rythme de la diffusion. J’ai été surpris dans le
bon sens du terme au fil des épisodes grâce à de bonnes intrigues même si le début de la saison m’avait un peu perdu. Disons que ce n’est pas du tout ce que Supernatural a fait
de plus intelligent mais je savais que les premiers épisodes de chacune des saisons de cette série ne sont pas les meilleurs épisodes. Le côté confus ne permet donc pas de passer un agréable
moment. Il faut attendre quelques épisodes avant que la série ne parvienne réellement à se mettre en place et à délivrer le spectacle que tout le monde pouvait attendre. Jusqu’au bout, les
personnages, les twists et la manière dont tout est mis en scène m’a énormément surpris.
Je n’ai jamais su sur quel pied danser avec ce personnage mais c’est ce qui a toujours rendu le spectacle aussi efficace à mon goût. Mine de rien, Supernatural est une série
perspicace qui trouve toujours un truc pour remettre en cause ce qu’elle a pu installé par le passé. Metatron est le parfait personnage pour changer la direction de la saison à sa guise. Curtis
Armstrong était un joli choix de casting. Il a su installer petit à petit le climat du personnage et accessoirement son histoire. Au début ce n’était pas très simple de démêler tout ce que
Supernatural voulait nous dire. Il y avait tellement de choses entre la vie personnelle des frères, Castiel, le Diable, les anges déchus, etc. Justement, dans tout cela il y a
aussi des moments où j’ai ressenti un sacré coup de mou. Notamment autour de Castiel. Ce dernier n’était pas dans son assiette dans la première partie de la saison. Dommage car étant donné qu’en
plus de ça je ne suis pas fan de ce personnage, il faut forcément que cela impute aussi sur ma vision des choses. Mais heureusement, je crois que j’ai bien plus apprécié ce que
Supernatural tente d’en faire dans la seconde partie de la saison. Le personnage est plus présent et plus efficace à mon goût.
Note : 6.5/10. En bref, une saison assez efficace mais moins bien construite que la saison précédente. Se mêle malgré tout de bons personnages et une fin efficace comme il se
doit.