LA PROTECTION DE LA FAUNE SAUVAGE EN ZONES DE CONFLIT
Les dommages causés à l’environnement sont une des conséquences des conflits armés, manifestement ignorés par l'Histoire. De nombreux conflits armés sont causés par les problèmes de ressources environnementales et un grand nombre d'écrits et de lois internationales aborde les questions de l’environnement durant les conflits armés.
Nous croyons qu’il est aussi difficile de concilier les conflits armés et la protection de l’environnement que les conflits armés et la souffrance humaine.En outre, ces conflits sont, entre autre, une expression d'un échec de la part des hommes à agir de façon éthique en protégeant leur environnement et les formes de vie qui en dépendent.
C'est pourquoi, conscient des enjeux de cette tâche, nous croyons fermement qu'il est possible de fournir une protection adéquate pour les zoos, les réserves naturelles et marines, les installations médicales et de recherche ainsi que les personnes qui y travaillent durant les conflits armés. Ces installations qui représentent l’Arche de Noé moderne, permettent au monde d’apprécier, de préserver, d’étudier et de mieux comprendre notre biodiversité en vue de trouver des solutions durables et viables.
Notre projet de résolution préconise que la communauté internationale adopte les huit mesures stratégiques suivantes afin d'instaurer un mécanisme assurant la flottaison de cette Arche :
- L’interdiction d’utiliser les zoos, les réserves naturelles et marines, ou les équipements de recherche associés, ou encore les installations vétérinaires, comme bases militaires durant les conflits armés;
- L'obligation pour les pays neutres d’assumer les tâches des pays en conflit en rapport avec les réserves naturelles et marines transfrontalières lorsque ces derniers ne sont pas en mesure de le faire ;
- La présence d’experts de la protection de l’environnement dans les négociations de cessez-le-feu, de monitoring et de mise en application.
- L’intervention et le déploiement de la force par le Conseil de sécurité dans les cas extrêmes pour éviter l’extinction d’une espèce ou la destruction irréversible d’un écosystème protégé ;
- La reconnaissance de certains actes délibérés et irréversibles de destruction de l’environnement et de la vie animale comme étant des crimes de guerre.
Cette implication a abouti à un accord passé entre la LRA et la LAEO puis soumise aux pourparlers de paix à Juba au sud du Soudan, là où la LRA entreprit officiellement de protéger les espèces en danger dans les zones d’opérations, à savoir le nord de l’Ouganda, le sud du Soudan et la République Démocratique du Congo, et d’étendre leur cessez-le-feu de façon unilatérale avec le gouvernement de l’Ouganda pour inclure les défenseurs de l’environnement.
Votre soutien pour cette initiative vitale est grandement apprécié.Salutations distinguées
Lawrence Anthony Afrique du Sud, le 22 juillet 2008Fondateur de Earth Organization
Traduit de l'anglais par Noelle Saugoutwww.laeo.fr