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Rupture de contrat, par Harlan Coben

Publié le 10 juin 2014 par Clarabel

RUPTURE DE CONTRAT

Parce qu'il redoute les conséquences désastreuses sur la carrière de son petit protégé, Christian Steele, principal suspect dans l'enquête sur la disparition de sa petite amie, dix-huit mois plus tôt, Myron Bolitar, son agent sportif, décide de tirer au clair la soudaine réapparition d'un magazine montrant des photos dénudées de la jeune fille. Certes, Myron risque lui aussi de devoir renouer avec un passé qu'il aurait souhaité laisser derrière lui : Jessica, la sœur de la disparue, était aussi sa fiancée à l'époque. Leur rupture a littéralement miné notre champion, déjà en pleine traversée du désert.
Ce tout premier livre de la série introduisant Myron Bolitar est agréablement frais et surprenant. J'ai pris un réel plaisir à le lire, conquise aussi par une intrigue rondement menée, franchement je n'ai pas eu le sentiment de perdre mon temps ! Et quel bonheur de rencontrer le fameux Myron B., la petite trentaine, débordant de charisme, le sourire ravageur et un humour sarcastique. Sensible et honnête, il gère ses affaires loin des combines mafieuses si coutumières dans le milieu sportif et se fait régulièrement taper sur les doigts à cause de sa désinvolture.
Ajoutez aussi une brochette de personnages très attachants, en premier lieu “Win” Horne Lockwood III, le meilleur ami de Myron depuis l'université, est surtout un riche héritier expert en arts martiaux et à tendance sociopathe. Au boulot, il s'est également entouré d'une assistante de choc, en la personne d'Esperanza Diaz, une ancienne catcheuse surnommée Petite Pocahontas. Et n'oublions pas Mama Bolitar, chez laquelle Myron vit toujours, en occupant le sous-sol familial, oui, oui, je vous jure, on aura tout vu !
C'est seulement parce que l'aspect comédie est inexistant, sinon cette série aurait pu doucement me faire penser à celle de Janet Evanovich (Stephanie Plum) ou de Lisa Lutz (The Spellmans). Pour tous les petits détails anecdotiques qui rendent une lecture si addictive ! Sans quoi, on reste dans le thriller pur et dur, mais parfaitement divertissant à parcourir. Une bonne pioche, selon moi.

Pocket, septembre 2012 pour la présente édition ♦ traduit par Martine Leconte pour les éditions Fleuve Noir


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