Dans la campagne anglaise, Déborah et Lily sont deux jeunes filles charmantes. Si la première est de nature réservée, la seconde ne rêve que de grandeur et d'éclat.
A vrai dire, ce roman m'a fait penser aux œuvres sociales et champêtres de Georges Sand... dont je ne suis pas une grande fan. Le côté romantisme échevelé où la nature reflète les passions humaines, la psychologie un peu lourde des caractères paysans immuables face aux citadins déboussolés et futiles, la plume sans finesse qui détaille l'ensemble des ressentis des personnages, ce n'est pas ma tasse de thé. J'ai trouvé ce roman trop explicite. Et puis les histoires d'amour à la campagne, c'est bien mais ça ne se suffit pas en soi-même. Sans parler de la touche religieuse qui plane sur tout le roman. En lisant cela, vous vous dites que c'était une contemporaine de Jane Austen, moins douée. Eh bien pas du tout, c'est une romancière de la toute fin du XIXe siècle ! Bref, le romantisme après l'heure, c'est un peu ridicule. La seule chose qui aurait pu sauver ce roman, c'est la nature, décrite avec force détails et lyrisme. Mais là aussi, c'est too much. Un mois anglais qui commence par une déception mais qui, je l'espère, permettra de plus belles découvertes.