Game of Thrones // Saison 4. Episode 9. The Watchers on the Wall.
Les épisodes 9 de chacune des saisons de Game of Thrones étaient des promesses d’épisodes grandioses et cette année, cela n’a pas trompé. La série a mis les moyens dans un
épisode se déroule autour de l’attaque de la Night’s Watch. Bien entendu, cela aurait pu être encore plus impressionnant d’un point de vue purement scénaristique mais justement, la sobriété des
dialogues afin de mettre en avant l’action n’était pas une mauvaise idée. Bien au contraire, je dirais même que cette idée était salutaire à la série. Par ailleurs, le fait que cet épisode n’ait
pas vraiment de fin n’est pas non plus une mauvaise chose puisque cela nous permet d’attendre quelque chose du dernier épisode de la saison (même si l’on ne sait pas vraiment de quoi il sera
fait). La mort de tous ces gens (que l’on ne connait pas pour la plupart) n’est pas une façon de créer un bain de sang surprise comme le fût l’épisode de l’année dernière. Tout au long de
l’épisode je me suis demandé tout un tas de choses et notamment si Game of Thrones serait capable de tuer à nouveau un personnage de la série après en avoir tué un il n’y a pas
si longtemps que ça puisque c’était le Prince Oberyn dans l’épisode précédent à la tête écrabouillée par The Mountain.
Mais quelque chose m’a mis la puce à l’oreille malgré tout. En effet, Samwell se demande ce que c’est que de coucher. En entrant dans la Night’s Watch, Jon Snow avait fait voeu de chasteté.
C’était l’un des principes sauf qu’il avait rompu ce principe quand il avait alors rencontré Ygritte. Cette dernière est donc la mort la plus importante à déplorer de l’épisode. Je m’y attendais
en partie (même si je n’étais pas sûr que Game of Thrones allait encore tuer un personnage). Disons que le fait qu’ils parlent de sexe et de ce que c’est, la manière dont Jon a
pu le ressentir (et la description est très scientifique plus que réellement métaphysique). Mais en tout cas, j’ai beaucoup aimé le fait que Jon s’ouvre à propos de sexe et commence aussi plus ou
moins à libérer ses attaches. Pour ce qui est de sa relation avec Ygritte, la série ne cherche pas à concentrer ses efforts sur les deux personnages. Elle fait donc plus ou moins tout le
contraire en cherchant à se concentrer sur d’autres choses. Je pense donc à Jon de son côté, sa relation avec son ami Samwell. Ygritte est presque absente de tout l’épisode jusqu’à cette fameuse
scène où Neil Marshall (The Descent) met toute son âme afin de nous faire ressentir la douleur dans les yeux de Jon Snow.
Je sais que pour le coup je suis tatillon car franchement, je ne me suis pas ennuyé et j’ai eu le spectacle visuel que j’étais venu chercher mais cela aurait pu aller encore plus loin, repousser
certaines limites scénaristiques. Car si tout a été fait du point de vue visuel, d’un point de l’écriture, Game of Thrones nous a habitué à beaucoup mieux. Surtout pour un avant
dernier épisode de saison.
Note : 8/10. En bref, une grande bataille épique et mise en scène de main de maître. On sent la déferlante de moyens. Reste peut-être quelques faiblesses scénaristiques ne
creusant pas suffisamment le tout (et encore, je suis tatillon).