J'écluse mes chroniques de films vus en salles le mois dernier- mois très prolixe en sorties ciné avec encore un film sorti le 7 mai, cette date symbolique puisque juste avant le festival de Cannes, donc journée un peu prolixe en fonds de tiroir.
C'est malheureusement un peu le cas avec Arthur Newman, dont je vous avais fait gagner des places pour le voir en salles sans l'avoir vu à l'époque.
C'est le premier long-métrage de Dante Ariola, plus connu comme directeur commercial sur des publicités (PlayStation, Pepsi, Nike, Canon) et pour avoir réalisé le court documentaire "Man & Beast et qui malgré ses têtes d'affiche plutot glamour a connu un succès très limité Outre Atlantique ce qui expliqua sa sortie technique en France.
Pour son premier film, il a choisi de mettre en scène un beau scénario sur le papier sur fond de joli road movie mélancolique sur un changement d'identitaire, mené par un beau duo de comédiens britannique, Colin Firth et Emily Blunt (cette magnifique actrice britannique que j'avais beaucoup aimé dans ma meilleure amie sa soeur et moi).
Porté par deux acteurs talentueux, mais qui ici donnent un peu le minimum syndical, son pitch plutot original pouvait laisser augurer un road movie existentiel et sensible sur la quête et de l’acceptation de soi.
Malheureusement, il n'en fut rien car le scénario manque hélas d’épaisseur et de subtilité et donne un peu le sentiment de partir dans tous les sens avec notamment des séquences qui abandonnent son couple d'héros pour aller voir du coté du fils de Colin Firth et de la petite amie abandonnée.
Arthur Newman, Le film se laisse voir sans déplaisir et évite le piège de la comédie légère et inconséquente mais malheureusement il se suit également sans passion aucune, jusqu'à une fin prévisible et achevant de laisser le film baigner dans l'anecdotique....dommage...
Arthur Newman - Bande-annonce #1 [VOST|HD]
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