Crossbones // Saison 1. Episode 2. The Covenant.
Toujours les mêmes problèmes. Crossbones a beau être une série avec du potentiel, elle semble rester plus ou moins coincés. Cela me rappelle les problèmes qu’avait déjà
Black Sails plus tôt cette saison. Je comprends donc mieux pour NBC n’a pas arrêté de repousser la date de lancement de la série jusqu’à la caler en pleine
période estivale un vendredi soir. Autrement dit, la case de la mort pour aller mourir lentement. Ce second épisode donnait parfois l’impression qu’il fait plus ou moins office de second season
premiere alors que Blake Masters, le scénariste, a certainement dû penser que les gens qui n’avaient pas vu le premier épisode avaient peut-être envie de voir le second. C’est
une réflexion un peu étrange mais c’est en tout cas ce que m’a donné comme impression « The Covenant ». Mais cet épisode manque cruellement de pas mal de choses qui
auraient pu rendre cet aventure de piraterie réellement efficace. Comme pour la série de Starz, cela manque cruellement de combats entre bateaux, d’actes de pirateries tout
simplement et ce n’est pas en passant un épisode entier sur deux pendus que les choses vont aller en s’arrangeant. Bien au contraire, je dirais même que c’est comme ça que la série va me perdre
complètement en tant que téléspectateur (je n’ai pas encore décidé si j’allais aller au delà des trois premiers épisodes).
Ensuite il y a bien évidemment Blackbeard. Ce personnage emblématique de la littérature pirate mais également figure incarné par John Malkovitch. Ce n’est pas
rien tout de même sauf qu’encore une fois l’acteur use d’expressions usées et d’un jeu d’acteur assez douteux. Ce n’est pas qu’il est mauvais mais j’ai surtout l’impression que
Crossbones est une série avec une très mauvaise direction d’acteurs. Du coup, on se retrouve avec un manque cruel d’intérêt et donc de folie. James Balfour, l’inventeur préféré
de Blackbeard, a donc réussi à réparer le super appareil qui permet de mesurer la longitude que Tom Lowe avait pourtant pris soin de détruire au début de la série. Qu’est-ce que
c’est long tout de même. J’ai l’impression que dans cet épisode il ne se passe rien du tout. Ou en tout cas rien de bien passionnant. Par ailleurs, Blackbeard est plus ou moins
l’homme à abattre donc forcément, cela part dans tous les sens. Notamment avec cette équipage d’hommes menés par Sam Valentine. Le Commodore veut que Sam récupère l’appareil et le vende aux
forces britanniques menées par William Jagger en Jamaïque. Les multiples rebondissements, retournement de situations un peu étranges et qui font légèrement plouf ne donnent pas à la série
l’occasion de réellement nous surprendre.
Note : 4/10. En bref, un épisode médiocre encore une fois.