Les milliards de cris d’insectes,
froissements, frissons, feuilles qui frémissent, se caressent,
roucoulements dans l’air imbibé d’odeurs,
ont tissé la toile
où la lumière est prise, avec la brise adoucie du soir.
Il suffisait de consentir à passer.
Il te donne le mot de passe,
heureux que tu sois heureux d’être toi,
de porter ton petit bol de larmes et de sourires
aux lèvres qui ont soif,
quand s’offrent les regards,
ouvrant le ciel intérieur où vous êtes ensemble réunis.
Ainsi l’heure est préparée où se découvre
que tu veux simplement que je sois qui je suis.