Da Vinci’s Demons // Saison 2. Episodes 8 et 9. The Fall From Heaven / The Enemies of Man.
Je suis tellement déçu que cette saison ne cherche pas à donner de nouvel amant à Leonardo. Sa relation avec son amant dans la première saison était tellement mignonne et touchante. J’aurais
tellement aimé que cela dure plus longtemps mine de rien. Il n’y a donc que des allusions à son homosexualité, ni plus ni moins (« You the sodomite. You might actually enjoy
this »). Sauf que moi je voulais beaucoup plus bien évidemment. Peut-être que tout cela est motivée par moment envie de voir Tom Riley embrasser des hommes
mais au delà de ça, je trouve que cette histoire a vraiment de quoi plaire. Da Vinci’s Demons fait tout de même des choix de narration très étranges mais c’est presque ce qui lui
réussi le plus. Commençons par « The Fall From Heaven », la dernière étape avant de retrouver le façon Book of Leaves. Il se trouve qu’en fait ce n’est pas un livre
mais une machine qui ressemblerait presque à une machine d’intelligence artificielle qui permet de communiquer avec… des morts. Toute la partie se déroulant avec les Inca et le Machu Picchu
ressemblait donc au dernier chapitre d’un film de Indiana Jones avec le trésor trouvé, le héros qui s’enfuit avec et puis ensuite qui tente de le protéger.
C’est fabriqué de façon minutieuse et donne l’occasion encore une fois à Da Vinci’s Demons de s’en sortir en mélangeant les genres. Car il y a à la fois la série d’aventures, la
série fantastique mais aussi quelque chose d’historique. Quand je parlais il y a quelques temps de ça du plus ou moins hommage que Da Vinci’s Demons faisait à
Apocalypto de Mel Gibson, on ne retrouve plus du tout la même chose dans cet épisode. En effet, les Inca n’étaient pas vraiment le centre névralgique de
l’histoire. Bien au contraire, ils étaient seulement là pour mettre des bâtons dans les roues à Leo, accessoirement l’aider par la suite et enfin nous délivrer un peu de folklore local. Il y a
des scènes assez efficaces et gores tout de même, notamment cette femme qui se fait égorger sans vergogne. Les sacrifices humains étaient légions à cette époque et surtout dans des populations
avec une croyance divine très forte. Da Vinci’s Demons n’oublie donc pas le rapport avec la religion encore une fois. Un rapport que j’apprécie beaucoup et qui fonctionne
énormément car la série sait très bien s’y prendre une fois de plus. Au delà de nos petites aventures, l’épisode se permet également de creuser un peu plus la relation entre Riario et le Pape
Sixtus IV.
Tout cela va certainement prendre sens dans le dernier épisode de la saison. Ensuite nous avons « The Enemies of Man ». Après avoir récupéré cette machine, Leo et
Verrochio tentent de décrypter les messages codés de cette tête. Sauf que tout cela va avoir un prix. L’implication émotionnelle de la mort de Verrochio à l’issue de l’épisode m’a beaucoup plu.
C’était une belle façon de lui dire au revoir et au fond il est mort en servant plus ou moins sa cause. Ce n’est donc pas rien. La série me plait quand elle creuse ses mystères et c’est ce que
fait cet épisode avec Leo. Encore une fois, Da Vinci’s Demons n’y va pas par quatre chemins et nous plonge directement dans la folie de notre héros. Ce dernier doit trouver un
moyen de déchiffrer ce qu’il voit et je trouve ça remarquablement bien fait. En tout cas, je n’ai rien à redire sur la manière dont la série exploite le personnage. Contrairement aux cinq
épisodes précédents, très concentrés sur l’aventure, cet épisode était presque un épisode bouteille pour le personnage, enfermé afin de décrypter. En tout cas, je me demande ce que la série
compte également faire pour Leo d’un point de vue plus personnel. On sent que Da Vinci’s Demons a laissé de côté l’aspect romantique de la série. C’est dommage car David
S. Goyer avait probablement pas mal à faire avec de tels personnages.
Duke Federico - « Welcome home artista. I wondered when Florence's famed war engineer would turn up. Not quite the challenge I expected. »
Note : 7/10 et 6.5/10. En bref, deux solides épisodes encore une fois pour Da Vinci’s Demons.