Intelligence // Saison 1. Episode 8. Delta Force.
Le passé de Gabriel a souvent été le sujet de Intelligence. Notamment aux débuts de la série quand l’ex petite amie de celui-ci était de retour. Mais est-ce que le passé de Gabriel est ce que la
série a fait de plus intéressant ? Je ne sais pas trop. Disons que l’ex petite amie de Gabriel n’a pas apporté grand chose à la série pour le moment et toutes les intrigues développées jusque là
manquent parfois de nouveauté. J’ai récemment un article qui parlait des séries policières de cette année. Sous couvert d’un pitch original, la série délivre des scénarios datés et très loin de
renouveler le genre. C’est tellement bête de ne pas creuser un peu plus les personnages, notamment avec un épisode comme « Delta Force ». C’était l’occasion rêvée de
nous en dire beaucoup plus sur Gabriel avant qu’il ne soit changer en super-soldat avec une puce dans le cerveau. Des flash-backs vont alors venir apporter un peu de substance à la série et son
histoire mais ce n’est peut-être pas suffisant. L’épisode tente donc au travers de ses flashbacks d’en dire un peu plus sur Gabriel, mais aussi sur son ancien meilleur ami qui est la personne
qu’ils recherchent actuellement.
Si au premier abord la série fait les choses de façon sympathique, rapidement on se rend compte que Gabriel passe toujours pour le grand gentil alors qu’il pourrait aussi parfois être un peu
moins bon samaritain. Notamment sur le terrain quand il s’agit d’aider une famille afghan que son collègue avait ballonné et attaché une mère et sa fille. La série va même plus loin, en parlant
du fait que les américains étaient vus comme des animaux par les afghans à cette époque là (qui ne se souvient pas des scandales à répétition). Dans le rôle du meilleur ami c’est Matt
Gerald (Avatar, Evasion). L’acteur n’est pas mauvais mais l’environnement dans lequel il est plongé est tellement cliché que l’on ne parvient pas à
passer un suffisamment agréable moment. Je me suis même ennuyé durant les flashbacks réalisés avec les moyens du bord. On sent que l’on n’est pas en Afghanistan mais dans je ne sais quel studio à
Los Angeles. Cet épisode était aussi l’occasion pour Chris Jameson (incarné par Michael Rady) d’être mis dans le feu de l’action. Le personnage ne servait à rien jusque là du
coup, ce n’était pas une mauvaise chose.
Note : 2/10. En bref, c’est vieillot et mal foutu. Dommage.