Je vois le succès français d'avantage comme un accident créatif, un feu de paille, qui s'est produit grâce au leadership peu orthodoxe et non-conformiste d'Honoré Bonnet à un moment où les programmes des autres fédérations n'etaient pas très sophistiqués.
Pourrait-on recréer cet état de grâce ? C'est bien peu probable, car la Fédération Française de Ski est devenue beaucoup plus sclérosée, bureaucratique et beaucoup moins innovatrice. Elle réagit d'avantage comme la SNCF et sa politique intérieure reste le plus grand obstacle à une politique adaptative, avec des membres qui privilégient l'individualisme sur la collaboration, à la différence du modèle Toyota qui travaille main dans la main avec des collaborateurs beaucoup plus disciplinés et cherchant à œuvrer pour le bien collectif.
Juste mon point de vue, bref et simple.