Avec une voix au timbre envoûtant, s’appuyant sur une belle polyvalence entre les genres, la sortie du premier album solo de Marina P est annoncée à grand renfort de collaborations prestigieuses. My Homeys, disponible depuis novembre dernier, ne laisse apparemment pas indifférent.Rien qu’à voir les noms qui ont participé au projet, il y a de quoi susciter l’intérêt et attiser la curiosité : Mungo’s Hi Fi, Stand High Patrol, Jahtari, DJ Madd, Ondubground, Step Art, Soul Vybz… D’origine italienne mais installée à Paris depuis plus de dix ans, Marina P a goûté à toutes sortes d’expériences artistiques pour le seul plaisir de jouer de sa voix. Tout commence en faisant les chœurs dans des groupes de reprises soul, puis sur des comédies musicales, et beaucoup de théâtre de rue ! A partir de 2004, elle partage le chant lead avec Jules B au sein du groupe parisien Surviv’All, qui fait plusieurs tournées, sort un maxi, Living Reggae, en 2007, puis l’album Daily Resistance, en 2011. Cette aventure riche et intense lui permet de travailler la composition, l’écriture, ainsi que sa voix, son style, son identité… En 2007, son nom commence à circuler, avec le coup porté par « Divorce à l’Italienne », produit par Mungo’s Hi Fi, sur le Belly Ska riddim. Le premier album solo de Marina P, s’il fait évidemment montre de ses qualités vocales, témoigne aussi d’une qualité d’écriture et de la diversité de ses influences. C’est aussi la première pierre à l’édifice du label Homeys Records, créé pour l’occasion. « My Homeys est à la fois un album solo et collectif. J’y présente mon univers grâce à la contribution de plusieurs producteurs aux sonorités très différentes et riches en nuances, du dub à l’électro, en passant par le reggae digital. C’est un album inclassable et c’est ce qu’il fallait pour qu’il me représente parfaitement ! Mes influences musicales sont multiples et variées : soul, jazz, trip hop, rap… mais aussi chansons d’auteur, folk... Le reggae y tient une place importante, c’est la musique que j’écoute le plus aujourd’hui, qui me passionne par sa vitalité et sa capacité à se renouveler constamment. » Les sorties s’enchaînent pour Marina P, avec le Basque Times riddim, un titre sur la compile Reggae Loves Soul d’Undisputed Records, un EP avec Subactive produit par Mungo’s Hi Fi, mais aussi la promotion de l’album en Italie avec quatre dates fin février, deux sessions en mars avec Stand High Patrol et encore d’autres scènes au printemps avec Step Art et Bhale Bacce Crew. Visionner sur la Toile le clip de « Chinatown » suffit déjà à valider la naissance de cette nouvelle égérie transalpine… Simba Facebook : Marina P (pour Reggae Vibes Magazine #35 - avril/mai 2014)