Chronique : Des enfants trop parfaits

Sorti le 13 mars dernier chez Fleuve Noir, le nouveau roman de Peter James intitulé Des enfants trop parfaits est un thriller impeccable.

Naomi et John Klaesson essayent de se remettre de la mort de leur très jeune enfant Halley des suites d’une maladie héréditaire. Ne voulant pas que cela se reproduise, mais désirant tout de même un autre enfant, ils ont fait appel à un généticien fou opérant sur une clinique offshore illégale.

Très vite, les problèmes du couple vont débuter avec dans un premier temps une échographie annonçant que Naomi n’attend pas un enfant, comme prévu grâce à un questionnaire très complet, mais des jumeaux. C’est un premier choc qui va les secouer.

Le second, est celui du décès dans un accident du Docteur Dettore. Ils sont donc livrés à eux-mêmes pour gérer la grossesse puis la naissance d’enfants pas tout à fait comme les autres, Luke et Phoebe.

En choisissant génétiquement la taille, le sexe, l’aptitude à l’apprentissage, les facultés à ne pas attraper de maladie, et après y avoir réfléchi longuement, le couple ne pensait pas à mal mais plutôt au bien être du futur bébé.

Mais il ne savait pas qu’ils allaient tomber sur un docteur vraiment sans scrupule, sans éthique, à qui il ne fallait pas faire confiance et réveiller en même temps les foudres de la secte des Disciples du Troisième Millénaire.

Dès les premières pages, l’auteur arrive à nous emmener dans son univers et nous plonge dans une histoire qui tient très bien la route, pleine de rebondissements, qui divertit et fait à la fois réfléchir.

Nous vous en parlons quelques temps après sa sortie, mais cela tombe bien car ce roman trouvera une très bonne place dans vos sacs de plage afin de vous faire passer d’agréables moments de lecture au bord de l’eau.

Des enfants trop parfaits de Peter James, traduction de Raphaëlle Dedourge, Editions Fleuve Noir, 548 pages, 20€.