Chronique : Le mur au Théâtre de Paris

Ce jeudi, le Théâtre de Paris remettait à l’affiche Le Mur, la pièce d’Amanda Sthers qui avait déjà connu un joli succès lors des précédentes représentations.

Devant une salle pleine dans laquelle s’étaient également glissés Alain Delon, Alain Bouzigues, Mathilda May, ou encore Rossy de Palma, les comédiens Nicole Calfan et Rufus ont à nouveau endossé les rôles de mademoiselle Duchéne et du colonel Chaudron.

Ces deux personnages sont voisins et ne sont pas en bons termes, passant leur temps à se disputer par courrier interposé, l’un voulant être en calme pour écrire ses mémoires de militaire, l’autre passant ses journées à apprendre le piano et la fameuse Lettre à Elise.

Mais certains évènements, que nous vous laisserons découvrir par vous-mêmes, vont finir par les rapprocher petit à petit et pourquoi pas jusqu’à une histoire d’amour ?.

Durant 1h10, les comédiens nous font assister à une véritable leçon de théâtre en passant avec une facilité déconcertante de l’humour à l’émotion en passant par la folie douce et la tendresse. Ce très bon jeu sert à merveille les mots de l’auteure qui nous régalent du début à la fin.

Quant à la mise en scène d’Anne Bourgeois, elle est moderne, folle, inventive, absurde et nous donne l’occasion de voir ces deux comédiens faire des choses que nous n’aurions jamais imaginé voir un jour, c’est un plaisir.

Vous l’aurez compris, le quatuor fonctionne très bien et nous ne saurions que trop vous conseiller d’aller applaudir Le mur pendant ces 25 représentations exceptionnelles.

Le mur, Théâtre de Paris –Salle Réjane, du mercredi au samedi à 19h et le dimanche à 17h, jusqu’au 29 juin, durée 1h10.